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L'argument touristique pour mettre en valeur les fortifications
Patrimoine
Publié dans El Watan le 28 - 04 - 2013

L'association «Bel Horizon» vient de publier un ouvrage dans lequel est démontré qu'Oran est la ville «la plus fortifiée de toute la Méditerranée».
Le réseau de fortifications d'Oran comme produit touristique». C'est le souhait de Kouider Metaier qui vient de signer chez «Bel Horizon», l'association qu'il préside, «Oran, une ville de fortifications».
Un ouvrage sans prétention mais qui a le mérite de remettre au goût du jour (du moins ce qu'il en reste) toutes ces constructions datant principalement de la période d'occupation militaire espagnole entre 1506 et 1792, l'intermède de la reprise entre 1708 et 1732 de cette place forte par le bey Bouchelaghem mis à part.
L'auteur part du principe qu'Oran présentait déjà des murs d'enceinte avant la capitulation devant les troupes de la Reconquista mais ce sont sans conteste les Espagnols qui vont doter la ville d'un réseau de forts et de fortins reliés par des tunnels qui feront d'elle la cité la plus fortifiée de la Méditerranée.
Les architectes militaires de l'époque, notamment au 18ème siècle, adoptent les principes de la fortification bastionnée développée pour résister aux attaques des boulets de fer projetés par des canons coulés dans le bronze, une technique qui a révolutionné l'art de la guerre à partir de la moitié du 15e siècle. Autant d'ouvrages pour une si petite ville (à l'époque) étonne plus d'un.
En prenant Oran, les Espagnols se sont vite rendu compte que la rade de Mers el Kébir offrait un abri naturel pour leur flotte, d'où l'intérêt de garder la ville où était installé l'état-major pour se protéger des attaques venant de la mer (flotte musulmane, notamment ottomane) mais aussi de l'intérieur (la ville occupée a été assiégée à plusieurs reprises). L'ouvrage a été présenté une première fois le 20 avril à l'APC d'Oran en présence du P/APC et du P/APW et devait l'être samedi 27 à l'institut Cervantès.
Le livret ponctué d'images, de photographies et d'illustrations diverses se présente sous trois chapitres.
Le premier est consacré à l'évolution des systèmes de fortification dans le monde ; le second traite du cas précis d'Oran incluant la période coloniale française avec la longue muraille et ses bastions érigés au 19e siècle ainsi que les blockhaus datant de la Seconde Guerre mondiale ; la dernière partie est réservée au fort de Santa Cruz qui surplombe toute la région. Construit en 1577, il subira plusieurs modifications.
Aujourd'hui encore, sa restauration est toujours à l'ordre du jour. «Bel Horizon», qui forme aussi des guides touristiques, espère tirer profit des échecs passés pour impulser une nouvelle dynamique, touristique s'entend, pour contourner les réticences liées au fait de mettre en valeur un patrimoine synonyme d'occupation.


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