Une journée médico-déontologique sur la chirurgie dentaire a été organisée samedi à la salle de l'APW par l'Ordre régional des chirurgiens (Tizi Ouzou, Bejaïa), Boumerdès et Bouira). De nombreux spécialistes des wilayas d'Alger, Sidi Bel Abbès et Oran ont pris part à cette rencontre qui s'inscrit dans le cadre de la formation continue des dentistes. Les thèmes abordés par les intervenants ont trait notamment à la parodontie et les différents soins dispensés dans cette spécialité. Certains communicants n'ont pas manqué, par ailleurs, d'attirer l'attention des pouvoirs publics sur les pratiques dangereuses des dentistes exerçant dans l'illégalité et autres «arracheurs» de dents. Inaugurant le cycle des conférences, Dr Mahmoud Boudarène psychiatre, membre du Conseil de l'ordre des médecins de la wilaya de Tizi Ouzou, s'est intéressé aux médecines parallèles et pratiques traditionnelles telles que la «rokia», la «hijama» et la sorcellerie. «Les guérisseurs ont modernisé leurs activités. Ils ne sont plus sur les places publiques et les marchés mais aussi dans la presse et sur internet où ils publient des annonces prétendant avoir trouvé tous les remèdes à nos maux», a-t-il relevé. « Même en psychiatrie, les malades ne viennent nous voir qu'après avoir consulté un taleb», a-t-il déploré. «Le charisme dont certains bénéficient dans la cité, dans la région et quelques fois à travers tout le pays, suffit à exercer une influence sur la vie psychique du sujet dont l'esprit se dispose à recevoir le soin. Les dégâts occasionnés par de telles pratiques sont souvent considérables. Les nombreux exemples rapportés par des quotidiens d'information en témoignent», ajoute Dr Boudarène.