Dans votre édition du mardi 25 avril, vous faites état des propos de membres du SNAPAP qui s'interrogent, en y ajoutant des propos diffamatoires et mensongers, sur la reprise de mon salaire après que j'ai quitté le poste de ministre de la Santé en octobre 2003. J'ai repris mon activité de professeur au service de réanimation du CHU de Constantine dès ma fin de fonction ministérielle, sans être payé par la faculté de médecine ou le CHU puisque je continuais à bénéficier d'une rémunération au titre du congé spécial de fin de fonction. Il faut savoir que pendant cette fonction ministérielle, j'étais en position de détachement de mon poste de professeur titulaire, chef de service de réanimation. A la fin de cette période de congé spécial, une cessation de paiement m'a été délivrée par les services du gouvernement pour que ma paye initiale de professeur puisse m'être versée. Je n'ai jamais été mis à la retraite et je n'ai jamais touché de rémunération à ce titre. Depuis ma fin de fonction ministérielle jusqu'à octobre 2005, je n'ai perçu que mon allocation de congé ministériel, et depuis octobre 2005, à la fin de ce congé, je ne perçois que ma rémunération de fonctionnaire de l'enseignement supérieur et de la santé et je remplis, de mon mieux, mes fonctions de soins, d'enseignement et de recherche. Ordinairement, les anciens ministres ne reprennent pas leur travail d'origine, ce qui peut expliquer que le formulaire « standard » dont il est fait mention, de façon évidemment diffamatoire et malintentionnée, indique que l'intéressé peut faire valoir ses droits à la retraite. Pour conclure, je ne suis ni « retraité », ni « contractuel », et mon dossier de reprise de fonction a été dûment visé par la Fonction publique et le contrôleur financier. Pr A. Aberkane Chef de service en réanimation médicale