Des foules de voyageurs fréquentent quotidiennement la station de bus de Réghaïa, qui se trouve à l'entrée de la ville. Cette station urbaine de transport public manque, malgré le nombre important d'usagers qui la fréquentent, de commodités devant répondre à leurs besoins. A l'absence d'abribus, vient s'ajouter l'inexistence de toilettes publiques. «En hiver, nous sommes obligés d'attendre les bus sous la pluie et en été c'est sous un soleil de plomb, faute d'abri», s'indigne un usager, et de poursuivre : «Les plus touchés par cette situation sont les écoliers.» Hormis le revêtement en bitume, la station ne compte aucun agencement devant organiser le stationnement des bus. Les chauffeurs de ces bus stationnent leurs véhicules dans le désordre. Aussi, les usagers déplorent l'insécurité qui règne dans cette station, particulièrement durant les premières heures du matin. De plus, cette station a été depuis toujours improvisée sur la chaussée, d'où la nécessité de réaliser une autre station. Par ailleurs, la station réservée aux bus desservant les localités d'Ouled Haddadj et de Haouch El Makhfi n'est qu'un terrain vague se trouvant sur les berges d'un oued pollué. Aucune commodité n'a été réalisée dans cette station. Il n'existe ni abribus, ni quai pour le stationnement. Les voyageurs pataugent dans la boue en hiver et supportent la poussière en été. S'ajoute à cette situation l'état de vétusté des bus qui représente un danger pour les usagers.