à Seddouk, les usagers du transport de voyageurs se plaignent de l'absence d'abribus. En réalité, la station des bus et fourgons en partance pour la ville d'Akbou, Bejaia et les différentes localités limitrophes ne dispose d'aucune commodité et n'est pas objet à entretien. Etat des lieux : après les «insolations» et les poussières de l'été, on patauge dans la boue en hiver.En été, les usagers sont contraints de supporter une attente sous des chaleurs torrides et les réverbérations du soleil. En hiver, ils doivent patienter dans le froid glacial et sous les pluies parfois torrentielles. «Les fourgons deviennent, en périodes de grandes chaleurs, des véritables fours à pizza», raille un jeune voyageur. «L'attente qu'elle soit dans le bus ou sous le soleil du plomb, c'est toujours l'enfer», commente un autre. Pourtant, reconnaît l'adjoint maire, l'aménagement de cette station est «plus que nécessaire». «Le lieu doit être au moins revêtu de bitume et doté de toilettes publiques pour éviter que les recoins de l'endroit ne servent de pissoirs», convient-il. «Les pouvoirs publics nous ont maintes fois promis d'inscrire le projet dans le cadre des programmes sectoriels de développement( PSD) , mais sans que suite ne soit donnée», déclare le vice-président en projetant éventuellement, à titre palliatif, le revêtement de l'air de stationnement dans le cadre des PCD, suggestion qui fera, selon lui, l'objet de concertation lors de la prochaine assemblée des élus. Il reste que toutefois, pour équiper la station d'abribus, les autorités municipales affirment que la trésorerie de l'APC ne peut faire face aux grosses dépenses que cela génèrerait.