Le président de la Fédération algérienne de handball (FAHB), Mohamed Aziz Derouaz, a tenu hier un point de presse à l'hôtel El Aurassi, où il a abordé le sujet brûlant du moment, à savoir la crise du handball. D'emblée, le conférencier dira : «La Fédération algérienne de handball n'est pas en crise. C'est tout le contraire. La crise du handball algérien existe dans certains esprits. Depuis la légitime élection, la FAHB est sortie de la crise qui a été à l'origine du gel du championnat. Grâce à la sérénité retrouvée dans un environnement positif, les championnats seniors messieurs ont démarré. La préparation des équipes nationales, toutes catégories, se poursuit.» Aux yeux de Derouaz, il existe une crise de relation avec l'IHF. «La crise est plutôt entre la FAHB et le COA. Je m'inscris en faux contre tout ce qu'a déclaré le président du COA, Mustapha Berraf, à propos de cette feuille de route de l'IHF. Le droit est avec nous et je suis prêt à affronter Berraf dans un débat sur un plateau de télévision afin de clarifier cette situation devant l'opinion publique. Je n'ai jamais sollicité Berraf pour me venir en aide. Qu'est-ce que j'ai fait pour qu'il m'aide ? On ne peut accepter des textes qui viennent de l'étranger via la feuille de route de l'IHF. Il faut que cela cesse. L'AG est souveraine et s'il y a élection, elle doit être conforme à la loi algérienne. C'est l'Etat algérien qui doit décider si je dois rester ou partir et non pas l'IHF», a-t-il déclaré. Et d'ironiser : «Les émissaires de l'IHF sont les bienvenus en Algérie, j'espère seulement qu'ils nous rendent visite afin de rencontrer les représentants légitimes de la FAHB.» Dans ce même ordre d'idées, le président de la FAHB a déploré l'ingérence du président de l'IHF, Hassan Moustafa, dans les affaires du handball algérien. «Hassan Moustafa qui a écrit à Berraf comme quoi j'ai empêché le développement du handball algérien doit répondre à cette diffamation devant un tribunal basée à Bâle, en Suisse. J'ajoute que malgré la proposition de Berraf, le président Hassan Moustafa n'était pas d'accord de désigner Saïd Bouamra au sein du groupe du travail pour gérer les affaires administratives de la FAHB jusqu'à la nouvelle élection. Il a écarté Bouamra au motif qu'il y a un différend avec moi. C'est aberrant. Qui a dit à Hassan Moustafa que je ne m'entends pas avec Bouamra ? Si c'est le cas, le président de l'IHF a-t-il le droit de s'immiscer dans mes relations algériennes ?» A propos des menaces de l'IHF relatives à la suspension de la sélection algérienne des U21 au prochain Mondial, Derouaz conclut : «Ce n'est pas la fin du monde si l'on ne participe pas. Mais on saisira le TAS de Lausanne pour défendre notre droit.»