Même les chauffeurs de taxi recrutés par les sociétés privées de taxi se sont mis de la partie. Comme si le nombre de taxis clandestins dans les quartiers d'Alger ne suffisait pas. Quelque-uns parmi ces chauffeurs de taxi de sociétés privées, pour ne pas généraliser, ne ratent aucune occasion pour se transformer en « clandestin » et amasser ainsi le maximum d'argent au détriment de la profession. Véreux et sans le moindre scrupule, ils profitent de la détresse des gens pour imposer leur loi et bien entendu leur tarif, foulant aux pieds la réglementation régissant cette profession. C'est ainsi que, selon des déclarations de citoyens, des chauffeurs affilés à des sociétés de taxi privées ont imposé un tarif de 200 da pour une course de moins d'un kilomètre de distance : entre le rond-point de Garidi et le quartier les sources. D'autres trouvent un malin plaisir à faire tout un détour pour « faire tourner le compteur ». Une course Hydra-Hussein Dey est taxée à 140, cela est on ne peut plus exagéré. Les gérants de ces sociétés de taxi doivent avoir l'œil vigilant et imposer une véritable discipline. Sinon, bienvenu dans le monde de l'anarchie.