Avec le nouveau site de 1700 logements en construction au profit des sinistrés du séisme de mai 2003 à la périphérie est de la ville, dont 200 représentent un don du gouvernement chinois à l'Algérie en signe de solidarité, Ouled Moussa, une commune du sud-est de la wilaya de Boumerdès, dans la daïra de Khemis El Khechna, prend les proportions d'un grand centre urbain. Une moyenne de 10 000 habitants vont occuper dans peu de temps cette plus grande cité de la localité. Une cité dont les travaux de réalisation sont confiés à la société chinoise CSCEC qui y est en train de faire « un excellent travail », de l'avis des spécialistes du bâtiment. Par cette réalisation, l'entreprise vient de démontrer que non seulement un nombre important de logements peuvent être construits en peu de temps, mais aussi que des travaux de qualité ne sont pas incompatibles avec la vitesse d'exécution. Car CSCEC est dans le strict respect du calendrier prévisionnel quant au parachèvement du projet : 18 mois ont suffit. La livraison du premier quota de ces logements devrait intervenir dans les tout prochains jours. Lors de la dernière visite du wali dans le chantier, il a été constaté un retard dans la réalisation de l'aménagement extérieur et de l'accès principal à la cité, deux tâches qui incombent respectivement à l'OPGI et à la direction des travaux publics. Mais ce pôle va certainement créé quelque embarras aux autorités locales : sans équipement public aucun pour l'instant, la vie y sera quelque peu difficile. Une cité de cette taille, celle d'une petite ville, a besoin d'écoles, de structures culturelles, sanitaires, sportives, etc. Il est vrai qu'on y a prévu jusqu'à un lycée, mais reste l'exécution du projet. En attendant, habitants et responsables auront certainement à gérer un quotidien pas des plus tendres. Du fait que tous les résidents de cette cité ne sont pas de Ouled Moussa, puisque des sinistrés d'autres régions viendront y habiter, la population de la commune va connaître une hausse sensible. Ce qui risque de se traduire par une tension dans la demande en termes de services, de prise en charge et d'emploi. Mais cela peut aussi être une richesse pour toute la région.