Le Mouvement démocratique et social (MDS) s'est débarrassé de ses vieux démons. En organisant le congrès, la direction qui assurait l'intérim aura donc mis fin au blocage du parti qui persistait depuis le décès de Hachemi Cherif (en août 2005). En effet, depuis sa disparition, le MDS s'est enferré dans une crise organico-politique qui l'a fortement divisé. Mais tout cela n'est plus q'un mauvais souvenir. Les travaux du 3e congrès du MDS, qui a été l'occasion de recoller les morceaux, ont été clôturés, hier à Alger, au siège du parti. Une nouvelle direction a été élue. Un bureau et un conseil nationaux ont été désignés, de même qu'un coordinateur national. La commission de préparation du congrès a présenté le rapport moral, le projet de résolution politique, le projet de statut du MDS et enfin le programme «pour une Algérie démocratique et sociale». Ces textes ont été adoptés par les congressistes. Ces derniers ont été appelés à élire les nouveaux représentants des directions, à commencer par les membres du conseil national. Une fois connus, ils ont désigné la composante du bureau national. Les membres de cette instance ont élu Hamid Ferhi en tant que coordinateur national. Le bureau national a également élu un secrétariat national. Yacine Teguia a été désigné secrétaire général. Fethi Gherass est, de son côté, le porte-parole du MDS. En outre, une commission des conflits verra le jour. Le but étant de surpasser les différends. Une commission de contrôle des finances a également été installée. Notons que le MDS est un parti d'opposition qui rejette le système rentier et néolibéral ainsi que l'intégrisme islamiste.