La catégorie d'enfants traumatisés par le terrorisme ne trouve pas l'aide nécessaire et indispensable en matière de soutien psychologique, ce qui compromet leur avenir en le rendant ouvert à toutes les aventures néfastes à la société. Ce constat est établi par l'Organisation nationale des victimes du terrorisme (ONVT) qui a tenu, ce week-end, une réunion à l'hôtel Matares-Tipasa. Cette situation, précise-t-on dans un communiqué, est aggravée par le fait que « la position des victimes du terrorisme dans les préoccupations nationales continue à souffrir d'un préjugé négatif mettant l'organisation dans l'incapacité d'affronter les problèmes quotidiens des victimes ». L'organisation que préside Mme Flici constate « la nécessité d'associer ses représentants locaux aux commissions communales chargées de la distribution des logements ainsi qu'aux autres activités publiques de la commune ». La plupart des directeurs de l'action sociale sous tutelle du ministère de l'Emploi et de la Solidarité nationale, affirme le communiqué, n'associent dans leurs actions aucun représentant de l'ONVT. Une démarche qui ne réunit pas les conditions optimales de prise en charge effective des préoccupations des victimes du terrorisme et la concrétisation de l'effort nationale de solidarité de l'Etat, poursuit le communiqué. Enfin, l'ONVT demande aux pouvoirs publics de « placer les préoccupations des victimes du terrorisme parmi leurs priorités aux fins d'alléger les souffrances quotidiennes » de cette catégorie de citoyens.