Un automobiliste empruntant le sens Alger-Oued Aïssi a renversé, samedi dernier, un sexagénaire qui, fort heureusement, s'en est sorti indemne, mais fortement secoué et étourdi par le choc. Ce fait n'est pas anodin. Parfois mortels et souvent n'occasionnant que quelques dégâts matériels, les accidents de la circulation, aux abords des trois trémies, tendent à se banaliser. Pis encore, depuis la mise en service des ces trois trémies, implantées sur la RN12 qui traverse la ville de Tizi Ouzou, les usagers de ces ouvrages ne cessent de connaître d'énormes désagréments. Ces trémies conçues pour fluidifier la circulation routière et désengorger les voies urbaines du chef-lieu de wilaya avec un trafic sans cesse grandissant, la vie des piétons et autres automobilistes reste rythmée par les bouchons, le vacarme assourdissant des klaxons aux heures de pointe. D'aucuns, à Tizi Ouzou, incriminent l'« incivisme ambiant et les véhicules en trombe », mais une signalisation routière et des passages piétons signalés restent un début de solution.