Une centaine de forestiers ont observé, hier, un sit-in devant le siège de la Conservation des forêts, à l'appel de la Fédération des travailleurs des forêts et du développement rural. Exigeant notamment la révision du statut du corps forestier, l'intégration des travailleurs et agents contractuels ainsi que l'amélioration des conditions de travail, les protestataires ont également mis en exergue la «détérioration» du climat social au sein de la Conservation de Sidi Bel Abbès. Dans un communiqué rendu public, la fédération des forestiers, affiliée à l'UGTA, dénonce le refus du ministère de l'Agriculture d'accéder aux revendications des travailleurs, qu'elle qualifie de «légitimes». Ce mouvement de grève tend, affirment des protestataires, à sensibiliser les pouvoirs publics sur la nécessité de réhabiliter et de renfoncer l'administration forestière et son personnel afin d'assurer une meilleure protection du patrimoine national forestier. La Fédération exige, en outre, la promulgation de la nouvelle loi forestière et demande la réhabilitation de la police forestière, avec les moyens coercitifs et dissuasifs nécessaires, pour mettre un terme au braconnage et à la dilapidation du patrimoine forestier.