Les patients ont été testés pour six facteurs de risque, à savoir l'obésité, l'obésité abdominale, le tabagisme, la dyslipidémie, le diabète sucré et l'hypertension. Lors du 29ème congrès de la Société algérienne d'endocrinologie et métabolisme, tenu à l'hôtel Renaissance de Tlemcen les 29 et 30 mai dernier en présence de près de 400 praticiens du territoire national, Pfizer a présenté les résultats de l'étude qu'il avait menée sur la prévalence des facteurs de risque cardio-vasculaire dans 14 pays du Moyen-Orient et d'Afrique. Les résultats s'appuient sur l'examen de 4 378 hommes et femmes de plus de 18 ans dans 14 pays (les Emirats Arabes Unis, l'Arabie Saoudite, le Koweït, l'Egypte, le Liban, la Jordanie, la Tunisie, l'Algérie, le Cameroun, l'Afrique du Sud, le Ghana, le Kenya, le Nigéria et le Sénégal. Les patients ont été testés pour six facteurs de risque, à savoir l'obésité, l'obésité abdominale, le tabagisme, la dyslipidémie, le diabète sucré et l'hypertension. Le professeur Sid Ahmed Kherraf, directeur médical chez le laboratoire Pfizer Algérie a expliqué que «Les maladies cardio-vasculaires sont la première cause du décès dans le monde ; plus de personnes décèdent chaque année des suites de ces maladies que de toute autre cause. En soutenant les avancées dans la recherche clinique, comme l'étude Afrique Moyen –Orient (ACE), nous cherchons à contribuer à améliorer la vie des patients atteints de diabète et de maladies cardio-vasculaires en Algérie». Le professeur Benabbas, investigateur coordinateur de l'étude en Algérie a, pour sa part, commenté : «Alors que des études ont confirmé que les maladies transmissibles étaient un risque sanitaire majeur dans la région, l'ampleur du fardeau que représente la morbidité cardio-vasculaire dans notre population était relativement méconnue. Cette étude (achevée en 2012) contribue à combler des lacunes dans la connaissance. En outre, elle vise à aider les gouvernements et les professionnels de santé à faire face à la vague grandissante de maladies cardio-vasculaires, identifier les priorités et y apporter des réponses». Le professeur Semrouni et président de la société algérienne d'endocrinologie et métabolisme a conseillé : «L'une des clés de la prévention de ces maladies est de parvenir à maîtriser les facteurs de risque, comme l'hypertension artérielle et l'hypercholestérolémie. La prise en charge et la prévention ne doivent pas se limiter au corps médical seulement, mais impliquer l'ensemble des acteurs actifs de la société. Un régime sain pour le cœur, comprenant des aliments maîtrisant les taux de cholestérol et de corps gras, permettra certainement de réduire globalement le taux de cholestérol et le taux de mauvais cholestérol qui sont nocifs pour le cœur». Globalement, cette étude a identifié la dyslipidémie (élévation anormale du taux de lipides dans le sang, souvent due à l'alimentation et au mode de vie) comme étant le plus important facteur de risque unique de maladies cardio-vasculaires, touchant 70% des sujets testés. Les femmes de la région sont plus susceptibles que les hommes de présenter une obésité abdominale et une obésité. A noter que la prévalence du risque de ces maladies était légèrement moins élevée que dans la population urbaine.