Le consommateur est ciblé par l'augmentation des prix. Des producteurs venant de la plaine de la Mitidja affirment que d'importantes quantités de carottes, tomates et courgettes ont été affectées par les eaux de pluie ayant submergé les cultures maraîchères. Les consommateurs habitant la circonscription administrative de Baraki parlent d'une augmentation de 10 dinars et plus au kilo de l'ensemble des produits agricoles de première nécessité. Cette augmentation est signalée aussi bien dans les espaces de vente en détail existant à travers les communes de Baraki et Sidi Moussa qu'au marché de gros des fruits et légumes, sis aux Eucalyptus. La cause principale que citent certains commerçants activant dans ce marché de gros est la mauvaise récolte dans les régions du Centre, et ce, suite aux récentes inondations provoquées par les pluies diluviennes qui se sont abattues également sur les autres wilayas du pays. Des producteurs venant de Chréa et de la plaine de la Mitidja affirment que d'importantes quantités de carottes, tomates et courgettes ont été affectées par les eaux de pluie ayant submergé les cultures maraîchères. Alors que des revendeurs parlent «d'énormes difficultés rencontrées lors de la récolte et de la commercialisation de ces produits, ainsi que des fruits du terroir, notamment les abricots». Par ailleurs, des commerçants de détail accusent carrément les revendeurs qui tentent, dés maintenant, d'imposer leur diktat sur le cours des prix, à quelques jours avant le début du mois de Ramadhan. Alors que plusieurs habitants interrogés à ce sujet, considèrent cela «comme une pratique habituelle chez les intermédiaires qui savent quand manipuler le marché», expliquent-ils. Le fait d'entendre dire que «l'augmentation du prix des carottes s'est limitée à 10 dinars est un indice que la spéculation n'est pas à écarter», conclut un agent de contrôle des prix.