-Libye : un officier de l'armée libyenne a été tué hier à Benghazi (est) par l'explosion d'une bombe placée dans son véhicule, selon des sources locales. Le lieutenant-colonel Jemaa Al Misrati a été «gravement blessé par l'explosion et a succombé au bloc opératoire» de l'hôpital Al Jala de Benghazi, a précisé une source médicale. Selon des témoins, la victime se rendait à son travail à bord d'un véhicule militaire quand l'explosion s'est produite. «Sa voiture a été piégée», a précisé une source de sécurité. Berceau de la révolution contre Mouammar El Gueddafi en 2011, la ville de Benghazi a été le théâtre de plusieurs attentats et d'une vague d'assassinats de responsables de la sécurité ces derniers mois. Les attentats sont souvent attribués aux islamistes radicaux. Les autorités peinent à mettre sur pied des forces de sécurité efficaces et les milices armées, composées d'anciens révolutionnaires ayant combattu le régimeEl Gueddafi, en profitent pour faire la loi dans le pays. -Ghaza : la ministre finlandaise du Développement international, Heidi Hautala, a dénoncé, hier à Ghaza, le blocus israélien du territoire palestinien gouverné par le mouvement islamiste Hamas. «Ghaza aurait de nombreuses opportunités économiques si le blocus n'empêchait pas les exportations», a souligné la ministre finlandaise, déplorant ce «blocus illégal» lors d'une conférence de presse conjointe avec le commissaire général de l'Agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA), Filippo Grandi, dans une école de l'UNRWA à Ghaza. M. Grandi a, pour sa part, salué le soutien financier de 2 millions d'euros de la Finlande qui a permis cette année à l'UNRWA d'organiser des activités d'été pour 150 000 enfants de la bande de Ghaza, rappelant que «la vie des enfants de Ghaza continue à être sévèrement affectée par le blocus». «Je me suis également rendue en Cisjordanie et c'est tragique de voir l'impact de la politique de colonisation (israélienne, ndlr) sur la vie quotidienne de la population», a-t-elle ajouté. -UE-royaume-uni : l'Union européenne a exprimé hier sa «préoccupation» après les accusations d'espionnage des communications par le Royaume-Uni, et demandé des explications «très urgentes» aux autorités britanniques. «J'ai envoyé une lettre au ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, pour exprimer ma préoccupation et demander des clarifications», a déclaré la commissaire européenne chargée de la Justice, Viviane Reding, lors d'un point de presse. «J'ai demandé une réponse très urgente d'ici la fin de la semaine», a-t-elle ajouté. Mme Reding a détaillé quatre questions : «Quelle est l'étendue du programme ? Est-il limité à des cas individuels ? Les données restent-elles au Royaume-Uni ? Quelles sont les possibilités d'une rectification pour les citoyens britanniques et européens ?» Samedi, l'ex-consultant informatique de l'agence de renseignement américaine, Edward Snowden, avait dévoilé des documents selon lesquels les services britanniques de renseignement ont accès à des câbles de fibre optique qui en font un acteur majeur dans la surveillance des communications mondiales.