Dans une correspondance adressée à El Watan, les habitants de la cité Djaber Ibn Hayyène dénoncent le choix du site devant servir d'assiette pour la construction de locaux à usage commercial. Déclarant par le biais du président de leur comité de quartier que le lieu contesté fait partie d'une propriété domaniale réservée, de surcroît, à une activité agricole, les mêmes citoyens ont tenu à rappeler que ce quartier de la périphérie, relativement isolé, est loin de favoriser le commerce. Les citoyens de ce quartier ont affirmé, par ailleurs, avoir informé les instances compétentes de ce qu'ils ont qualifié de « gabegie » et ce pour préserver un terrain de blé qui risque de se transformer, à l'instar de plusieurs autres terres agricoles, en lots de terrain. Le président du comité de quartier a tenu à arguer par la même occasion qu'il « s'agit d'un précédent aux conséquences négatives pour cette partie de la ville de Souk Ahras, toujours au centre des appétits » et que « les commerces ne dérangent en rien les citoyens s'ils sont bâtis en dehors d'un champs de blé ». Ce même phénomène nous a été signalé à travers plusieurs quartiers de Souk Ahras où la saturation du foncier a rendu irréversible l'avancée du béton.