Pour un Ramadhan animé et vivant En vue de concocter un programme consistant en activités culturelles, ludiques et cultuelles pour le mois de Ramadhan, la direction de la culture de Biskra invite toutes les associations portant des projets d'animation à se rapprocher de ses structures. Au cours de cette semaine, Omar Kebbour, directeur de la culture compte bien réunir le plus grand nombre de ces associations, groupes musicaux et troupes folkloriques pour les inciter à participer aux festivités ramadhanesques, a-t-on appris. Il est vrai que les acteurs du monde associatif se bousculant aux portillons de l'administration de la culture toute l'année, font preuve, pour le moins que l'on puisse dire, d'un manque d'enthousiasme à s'activer pendant le mois du jeûne. «Cette année, il en sera autrement», assure Mohamed Zemmouri, directeur de la maison de la culture Ahmed-Redha Houhou de Biskra. Celle-ci a l'ambition de devenir, durant les soirées du Ramadhan, une halte conviviale pour les familles. Après une promenade en ville, une dégustation de crème glacée, les familles de Biskra pourront y visiter des expositions d'arts plastiques, assister à des représentations artistiques (concerts, théâtre…), à des soirées dédiées à la geste du Prophète et à des conférences sur divers thèmes. Pour les plus jeunes, des concours de scansion du Coran, la projection de films à caractère religieux et des jeux d'esprit sont aussi prévus.
7 ans de prison pour l'ancien maire de Lioua
Poursuivi pour atteinte à la crédibilité de l'Etat et perturbations des élections locales, ainsi que pour falsification de documents officiels (des procès-verbaux d'élections), l'ancien président de l'APC de Lioua, a été condamné, hier après-midi, par le tribunal pénal de Biskra à 7 ans de prison, dont 4 ans ferme, assortis d'une amende de 2 millions de dinars, a-t-on appris de sources fiables. Le mis en cause, candidat pour un 5e mandat de maire lors des dernières élections locales, avait envahi, lui et ses sympathisants, un centre de vote de Lioua pour tenter d'en influencer les résultats. De violents heurts avec ses antagonistes, faisant plusieurs blessés dans les deux camps, avaient éclaté dans ce village des Ziban d'ordinaire paisible.
Grogne syndicale des travailleurs de Naftal
Refusant la manière dont a été menée l'élection du bureau syndical de leur entreprise au mois de mai passé, les travailleurs du centre d'enfûtage de Naftal, sis à la zone industrielle ouest de Biskra, appellent, à travers une pétition transmise aux autorités compétentes et à la presse, à l'organisation d'une nouvelle assemblée générale élective «selon les termes des articles 13/14/15 et 82 de la loi organique de l'UGTA émanant du congrès de 2000.», précisent-ils. «Le bureau syndical actuel a été désigné et non élu», indique un des pétitionnaires réclamant la réorganisation d'une AGE, l'ouverture des candidatures et des élections «transparentes et démocratiques» de leurs représentants syndicaux. Ils attendent du responsable de wilaya de l'UGTA, Mohamed Djoudi qu'il entreprenne les démarches et procédures légales pour satisfaire leurs revendications et «ainsi rétablir la sérénité au sein de l'entreprise.», selon le document cité.
Amnesty International célèbre la journée de soutien aux victimes de tortures Al'occasion de la journée internationale de soutien aux victimes de tortures sous toutes ses formes, célébrée le 26 juin de chaque année, le bureau local d'Amnesty International, organisation non-gouvernementale (ONG) activant pour la promotion des droits humains et l'éradication de la violence dans tous les pays du monde, a organisé, hier à la salle des conférences de la Maison de la culture Ahmed Ridha Houhou de Biskra, un séminaire qui a attiré un public de jeunes et de moins jeunes vivement intéressés par les thèmes développés. Ainsi, Ali Belghith, membre bénévole d'Amnesty International venu d'Alger, s'est évertué dans son intervention à recenser les cas typiques de tortures infligés aux individus. La pauvreté et l'ignorance, l'attente d'un condamné dans le couloir de la mort ou l'incapacité d'un être humain d' accéder à ses droits sont des cas de tortures morales et psychologiques aussi mortels que la torture corporelle, a-t-il dit en substance. Bouchra Bessem, coordinatrice de wilaya d'Amnesty International a expliqué quant à elle, que la torture revêt des formes et des symptômes parfois indécelables de prime abord. «Notre organisation va lancer une campagne d'explication et de sensibilisation afin de toucher un public le plus large possible à qui nous voudrions faire prendre conscience de la torture sociale endurée par les filles sur les lieux publics et dans les rues de notre pays. Pauvres ou riches, hommes ou femmes, chaque individu a le droit à la culture, au savoir, au respect et à la dignité.», a-t-elle lancé à l'assistance ébahie par le personnage.
Les entrepreneurs crient à la spoliation
Harassés par des administrations et notamment la DLEP de Biskra qui refuseraient de leur verser leur dû au titre de projets réalisés et réceptionnés, des dizaines d'entrepreneurs des Ziban annoncent par la voix de leur représentant qu'ils vont organiser ce 5 juillet une marche de protestation du centre-ville vers le siège de la wilaya. Selon eux, ils ont satisfait à toutes les demandes et à la réglementation en vigueur de leurs débiteurs mais la régularisation de leurs situations financières respectives est à chaque fois rejetée aux calendes grecques pour des raisons fallacieuses. Ils attendent que le premier responsable de la wilaya intercède en leur faveur, «car il y va de la survie de nos entreprises et de la préservation de centaines de postes d'emploi.», disent-ils.