Observée depuis plusieurs semaines déjà, la cherté des fruits et légumes ne connaît aucun répit au grand désespoir de la ménagère, confrontée à un véritable casse-tête chinois pour assurer les repas quotidiens de la famille. Marchés Ali Mellah, Ferhat Boussaâd (Meissonnier) ou Réda Houhou (Clauzel)... partout, les prix sont en hausse : pomme de terre et carotte à 40 DA/kg, tomate à 80 DA, poivron à 100 DA, haricot vert à 140 DA, oignon à 70 DA. Même les petits pois, dont le prix connaît habituellement en pareille période une baisse sensible, nous narguent du haut de leurs 70 DA le kilo. « L'année dernière, à cette même époque, leur prix n'excédait guère les 25 DA/kg, une bonne opportunité de faire de la congélation en prévision du Ramadhan », nous confie une dame rencontrée au marché Réda Houhou. Quant aux fruits, de nombreuses bourses y ont renoncé depuis fort longtemps vu que leurs prix demeurent inaccessibles : orange à 120 DA, pomme à 130 DA, banane à 120 DA, fraise à 120 DA... A noter que les prix des fruits et légumes sont plus abordables dans certains marchés en dehors de la capitale, comme celui de Boufarik (pomme de terre et tomate à 25 DA, laitue à 30 DA, petits pois à 35 DA, oignon à 25 DA). D'ailleurs, de nombreux Algérois se déplacent jusqu'à Boufarik pour leur marché hebdomadaire. Un bon système pour réaliser de substantielles économies.