Les deux récentes affaires ayant défrayé la chronique à Aïn El Turck, relatives aux incidents survenus dans un hôtel de la corniche, ne sont que la partie cachée de l'iceberg. Pour rappel, le fils d'un patron d'hôtel se trouve en prison pour une histoire de viol, survenue dans l'établissement même de son père. Cette affaire a été suivie quelques temps plus tard, d'une autre, suite à un guet-apens tendu par la police, pour l'arrestation d'un professeur d'université qui harcelait son étudiante en la maintenant sous le chantage. Si ces deux cas ont été dévoilés au grand jour, combien d'autres restent méconnus du grand public ou des services de sécurité. Selon des indiscrétions, nombre d'établissements hôteliers vivent ce genre de situations mais, en général, le scandale est vite camouflé. D'abord pour préserver la notoriété de l'établissement qui, en vérité, n'en a pas une puisqu'il active en tant qu'hôtel de passe, mais, surtout pour préserver l'identité des personnes concernées. Ce que beaucoup de jeunes filles ignorent, c'est le fait que souvent elles ont affaire à des pervers. Un cas récent aurait pu faire sensation s'il n'avait pas été vite camouflé. Une jeune fille, accompagnant un homme relativement âgé, a tenté dernièrement de se jeter du haut de la fenêtre d'une chambre d'hôtel, si ce n'était l'intervention rapide des agents de l'hôtel qui accoururent en entendant ses cris stridents. Des cas similaires sont enregistrés ça et là mais, les patrons d'hôtel, trouvent un arrangement « pécuniaire » pour dissuader les victimes à porter plainte pour viol et violence.