Toutes les activités ont tourné au ralenti durant le mois de juin, où aucun établissement n'a affiché complet. La saison estivale, dans sa première phase d'avant le mois sacré du Ramadhan, a laissé un goût d'inachevé au sein de la corporation des hôteliers. Tous ont, cependant, été unanimes pour avouer qu'ils ne s'attendaient pas à ce que cette période des vacances soit d'une quelconque rentabilité par rapport aux autres mois de l'année. «Les gens ont pris l'habitude d'attendre les résultats des différents examens scolaires pour partir en vacances et comme cette période coïncide cette année avec l'arrivée du mois de Ramadhan, alors ils préfèrent partir pour ce repos annuel après l'Aïd», tient-on à rappeler non sans laisser entendre que l'activité hôtelière a tourné au ralenti durant le mois de juin. Aucun des hôtels que nous avons contacté n'a affiché complet durant ce mois. «C'est vraiment du rien à signaler, nous n'avons pas été très sollicités; nous avons juste travaillé avec nos traditionnels clients», confesse un hôtelier. Sans perdre espoir de renouer avec les sollicitations, dont leurs établissements font l'objet durant la haute saison, nos interlocuteurs ont affiché un certain optimisme de voir leurs hôtels s'occuper après l'Aïd. Si, selon certains, des réservations ont été opérées pour cette seconde partie des vacances, des gérants d'hôtels semblent être dans l'expectative. «J'attends pour voir ; personnellement je ne peux pas m'avancer pour dire que la fréquentation des hôtels va augmenter au mois d'août, vous savez, les gens vont sortir d'un mois ou les fortes dépenses épuisent les budgets familiaux, sans compter les frais de l'Aïd et de la rentrée scolaire, ce qui ne laisse qu'une petite marge de manœuvre pour les chefs de famille», soutient un des hôteliers de la ville de Jijel. Au chef-lieu de la capitale de la corniche, qui a pris l'habitude de briller de mille feux durant la saison estivale, l'on s'attend, toute fois, à une arrivée massive des vacanciers après le Ramadhan. A noter que le parc hôtelier de la wilaya compte 27 établissements pour un total de 881 chambres et 1 787 lits. La plupart de ces hôtels, dont aucun n'est classé, et qui sont, de surcroît, loin de répondre aux normes hôtelières internationales, sont implantés au centre ville de Jijel.