Suite au « silence regrettable » qui a été opposé par le ministère de l'Education nationale aux revendications « légitimes » des adjoints d'éducation depuis 2008, en dépit des innombrables mouvements de protestation et autres sit-in, la coordination nationale des adjoints d'éducation, sous l'égide du syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE), en concertation avec les représentants de toutes les wilayas, fait part, à travers un communiqué de presse, de la décision de la corporation de boycotter la rentrée scolaire 2013-2014. « Nous mènerons sans répit des actions de protestation illimitées et sit-in devant les différentes directions de l'éducation et le siège du ministère de l'Education nationale», assure le coordinateur du SNTE -section de Constantine- Mourad Fertaki, qui s'est rapproché de notre bureau. Et de justifier : « La tutelle n'a pas tenu sa promesse solennelle (en fait foi le P.-V.) lors de la réunion du 6 mars dernier au niveau de l'annexe du ministère de l'Education à Alger (Ruisseau), entre les membres de la coordination, le directeur des ressources humaines et l'inspecteur général au ministère de l'Education, celle de régulariser la situation des adjoints d'éducation avant la fin de l'année scolaire 2012-2013.» Les principales revendications sont, pour rappel, l'intégration de tous les adjoints d'éducation actuellement classés à l'échelle 8, à celle de base 10, en tenant compte de l'expérience et des différents diplômes détenus par les concernés notamment ceux issus de l'enseignement, le maintien de la décision relative à la répartition des fonctions des adjoints d'éducation du 30-03-2011 et le droit aux primes d'examen, à l'instar des enseignants. Les adjoints d'éducation demandent, par ailleurs, à être dispensés des permanences durant les vacances scolaires, lesquelles sont légalement dévolues aux chefs d'établissement qui occupent sur place des logements d'astreinte.