Le village Aït Saïd, dans la commune de Chabet El Ameur, compte près de 450 fosses septiques. Pour le moment, la plupart des habitations de la localité ne sont pas raccordées au réseau d'assainissement. «Les autorités font du bricolage. Elles ont fait des raccordements pour certaines parties du village, mais le problème reste toujours de mise. Nous souffrons à ce jour des odeurs nauséabondes des eaux usées qui coulent à l'air libre près de nos habitations», se plaint un villageois. Selon lui, mis à part le réseau d'évacuation des eaux usées réalisé il y a deux ans, dans l'optique d'éviter des contaminations de la fontaine de Thala Yeghrem, aucun autre projet n'a été inscrit pour mettre un terme au problème. «Les responsables de la direction de l'hydraulique nous ont promis en 2011 d'inscrire un projet pour tout le village, mais rien n'a été fait dans ce sens», déplore un membre du comité de village. En attendant, les habitants déversent leurs rejets à ce jour carrément dans la nature avec toutes les conséquences qui risquent d'être causées pour leur santé et l'environnement. Nos interlocuteurs affirment que des quantités importantes des eaux usées finissent dans l'oued Bouiri, utilisé par les agriculteurs pour l'irrigation de leurs champs.