La reprise des travaux au niveau du centre anticancéreux de Sidi Bel Abbès a été entamée hier, et cela par l'enlèvement de gravats et autres déblais. Malgré un léger «glissement» de quelques jours, la reprise des travaux au niveau du centre anticancéreux de Sidi Bel Abbès a été entamée dimanche dernier à travers l'enlèvement de gravats et autres déblais effectué par l'entreprise Ecobat, celle ayant réalisé le gros œuvre. C'est le groupe Hasnaoui qui prend ainsi le relais pour la réalisation des travaux de Corps d'état secondaires (CES), et ce, après quatre années d'arrêt de travaux que d'aucuns incombent à l'«incurie» de l'administration et à des entraves en tous genres. «Ça nous a manqué toute cette poussière, tout ce bruit», devait lâcher le wali sur le chantier du CAC, manière d'insinuer que les chantiers de développement de la wilaya ont longtemps été mis en veille. Lors d'un point de presse organisé pour la circonstance, en présence du directeur la santé (DSP) et du patron du groupe Hasnaoui, le premier responsable de l'exécutif a souhaité que les délais prévus pour l'achèvement des travaux soient écourtés, «afin de permettre l'équipement et la réception rapide d'un centre aussi vital que le CAC, et ce, pour une prise en charge convenable des malades cancéreux». Le délai d'achèvements des CES ne devrait pas dépasser les 20 mois, selon le DSP. «Les travaux de CES seront lancés dans les jours prochains, une fois que le site sera entièrement viabilisé», nous a indiqué, pour sa part, Hasnaoui Okacha, patron du groupe éponyme. «La réalisation du CAC est, avant tout, un projet d'intérêt humanitaire, raison pour laquelle le groupe Hasnaoui n'épargnera aucun effort pour l'achever dans les meilleurs des délais», ajoutera-t-il. Pour le chef de l'exécutif, la reprise des travaux du CAC devrait constituer le point de départ d'une nouvelle dynamique à même de permettre la relance des nombreux chantiers en souffrance à travers le territoire de la wilaya. Des chantiers accusant, encore et toujours, des retards importants ne manquant pas d'occasionner un grand préjudice au développement de la wilaya. Précisons que le projet du CAC, inscrit en 2006, a bénéficié d'un financement de l'ordre de 558 milliards de centimes. D'une capacité de 120 lits extensible à 220 lits, le CAC, implanté la périphérie de la ville de Sidi Bel Abbès, s'étend sur une superficie de près de sept hectares. D'après le DSP, une réflexion est d'ores et déjà engagée avec le mouvement associatif local, dans la perspective de la mise en service du CAC pour permettre justement une prise en charge convenable des familles des malades résidant hors wilaya.