Tunisie - 14 janvier 2011 : le président Ben Ali fuit la Tunisie, Fouad Mebazza devient président par intérim et Mohammed Ghannouchi prend la tête du gouvernement. - 23 octobre 2011 : élections pour l'Assemblée constituante, au cours desquelles Ennahdha remporte 89 des 217 sièges. - 12 décembre 2011 : après une coalition entre Ennahdha et deux petits partis de centre gauche, Moncef Marzouki devient président de la République. Hamadi Jebali, numéro deux d'Ennahdha, devient chef du gouvernement. - 6 février 2013 : l'opposant à Ennahdha, Chokri Belaïd est assassiné. Hamadi Jebali menace de démissionner si un gouvernement d'union nationale n'est pas formé. - 22 février 2013 : l'islamiste Ali Laârayedh est nommé Premier ministre après la démission de Hamadi Jebali. - 26 juillet 2013 : le député et opposant au régime Mohamed Brahmi est assassiné. Comme pour Chokri Belaïd, les autorités tunisiennes mettent en cause les salafistes. - 29 juillet 2013 : plusieurs dizaines de députés de l'Assemblée nationale constituante gèlent leur activité et des ministres menacent de démissionner si un gouvernement d'union nationale n'est pas constitué. Le Premier ministre prévoit des élections anticipées le 17 décembre prochain. - 30 juillet 2013 : Ennahdha affirme être prêt à constituer un gouvernement d'union nationale.
Egypte
- 11 février 2011 : Hosni Moubarak démissionne et remet le pouvoir à l'armée avec à sa tête le maréchal Hussein Tantaoui. - 11 janvier 2012 : au cours des élections législatives, les Frères musulmans du Parti de la liberté et de la justice raflent 47% des voix. Les salafistes d'Al Nour remportent 24% des voix. - 16-17 juin 2012 : Mohamed Morsi est élu président de la République. - 15 et 22 décembre 2012 : la Constitution défendue par les islamistes est approuvée (à près de 64%) mais l'opposition conteste la légitimité du scrutin et dénonce des irrégularités. - 1er juillet 2013 : après des manifestations contre le chef de l'Etat réunissant des milliers de personnes, l'opposition donne 24 heures à Mohamed Morsi pour démissionner, soutenue par les militaires qui lui donnent 48 heures pour que «les revendications du peuple soit satisfaites». La Présidence rejette l'ultimatum. - 3 juillet 2013 : Abdel Fatah Al Sissi, chef d'état-major de l'armée égyptienne, annonce la suspension de la Constitution et la destitution de Mohamed Morsi, remplacé par le président de la Haute-Cour constitutionnelle, Adly Mansour. - 31 juillet 2013 : l'armée interdit les sit-in pro-Morsi tandis que ces derniers annoncent maintenir la mobilisation tant que Mohamed Morsi reste en détention provisoire.