À quelques jours de la célébration de l'Aïd el Fitr, les banques ainsi que les commerces d'habillement sont pris d'assaut. Ce dimanche, au niveau de certaines banques, avons-nous remarqué, régnait une certaine fébrilité, il était difficile de se frayer un chemin de passage tant les files d'attente devant les guichets pour encaisser étaient longues. Il ne s'agit pas cette fois-ci d'une psychose due à un manque de liquidités largement disponibles mais cette ruée est expliquée par les préparatifs de la fête de l'Aïd el Fitr dans quatre jours. Dans la soirée après la rupture du jeûne, les parents ayant des enfants à charge sont confrontés à une véritable saignée. Ils doivent faire face à d'autres dépenses, après celles du mois de Ramadhan, pour l'achat d'habillement neufs afin d'apporter la joie de leur progéniture. Les habits d'enfants coûtent très chers : un costume modeste et chaussures pour un enfant de moins de six ans franchit la barre de 7 000 DA !
