Le problème de la collecte des ordures, notamment au niveau des quartiers périphériques de la ville, reste posé avec acuité. En effet, si les résultats du travail fourni par les services communaux sont apparents sur les grandes artères qui traversent le centre-ville, il n'en est pas de même au niveau des quartiers périphériques où le ramassage des ordures se fait une fois tous les deux jours, ce qui fait que la situation est devenue insupportable. Des décharges sauvages pullulent à travers les ruelles, altérant grandement le cadre de vie des citoyens. Au quotidien, ces «zoubia» offrent un spectacle de sacs éventrés et étalant leurs contenus d'ordures sous l'œil réprobateur et les expressions de dégoût des passants. En cette période de chaleur, la putréfaction engendre des odeurs nauséabondes qui incommodent les riverains. Les victimes de cette situation de déliquescence tiennent chacune leur coupable.