La présente saison estivale est caractérisée par de fréquentes coupures d'électricité, la raréfaction du précieux liquide (eau, ndlr) dans les espaces trop fréquentés par les estivants venus des nombreuses wilayas du pays et de l'étranger. Pourtant, le problème ne se pose pas au niveau de la production de la ressource en eau. Les promesses de Seaal et de Sonelgaz dans la wilaya de Tipasa sont respectées partiellement, suscitant l'ire des familles qui pensaient venir se reposer durant ces journées chaudes au bord de la mer. Les instructions des autorités de wilaya sont mal interprétées par les gestionnaires des affaires publiques communales. L'anarchie dans les marchés communaux, l'occupation illégale des trottoirs et des rues, la prolifération des amas d'ordures et les odeurs nauséabondes qui agressent les narines, le diktat des voyous qui rackettent les automobilistes en quête de stationnement pour faire leurs achats, l'absence de plans de circulation dans les localités côtières qui enregistrent un flux considérable de véhicules, l'absence des éléments des institutions de la République chargés de réguler sur des centaines de mètres, les dizaines de milliers de véhicules qui circulent dans une totale anarchie à l'entrée des villes, provoquant ainsi des bouchons sur plusieurs kilomètres et des pertes de temps considérables pour les familles, il suffit de se rendre à Cherchell ou quitter la partie ouest de la wilaya de Tipasa pour rejoindre la voie express et le vérifier, le manque de rigueur et l'indifférence des autorités locales s'ajoutent à l'incivisme et au comportement de ces individus qui voient le monde à leur pied. Ce sont autant de points noirs et de matières premières qui sont à l'origine de l'enfer qui s'est installé le long de la côte de la wilaya de Tipasa, devenue la destination préférée des familles algériennes, depuis la mise en service de la voie express reliant la capitale à Alger. Le contournement des villes de Cherchell et de Sidi Ghilès atténuera sans aucun doute la pression.