Pendant trois jours, c'est toute l'agglomération, passé vingt deux heures, qui a été plongée dans le noir. Ce Samedi, ce sera à la recette « Hamidi Boulanouar », du centre ville, de faire les frais de coupures de courant avec l'interruption de ses activités, au grand dam des usagers, nombreux à ce moment qui ont été obligés de remettre leurs besoins en liquidité, entre autres, à des conjonctions plus propices. Contacté, le responsable du district Sonelgaz a imputé ces désagréments à l'absence d'une ligne de substitution et aux travaux en cours, qui ont été entrepris par la régie des eaux et son département, pour améliorer l'accès de la population à de meilleurs débits. Travaux, il faut le noter, qui ne touchent que deux ou trois quartiers périphériques dont ceux d'El Annasser et Laouz. A la lecture des factures de consommation d'énergie électrique, les locataires de la cité des 48 logements ont été saisis d'étonnement devant l'énormité des sommes qui leurs étaient réclamées et ont dû revoir leurs compteurs plus d'une fois, pour se convaincre qu'ils n'étaient pas victimes d'hallucination. Finalement, il s'avèrera que tantôt c'est le relevé qui ne concorde pas, tantôt c'est le numéro du compteur ou la transcription de l'identité du consommateur qui n'est pas conforme. Montants contestés Et pour cause, certains foyers ont eu la désagréable surprise de se trouver redevables de sommes allant de 60 000 à 520 000 DA. Le district de Sonelgaz finira par reconnaître l'erreur, en la mettant sur le compte du centre de comptabilité de Saida. Promettant de procéder à de nouveaux relevés pour remettre les pendules à l'heure. La régie des eaux n'est pas en reste, puisque régulièrement, nous trouverons devant ses guichets des clients fulminant de rage, brandissant des factures dont ils contestent le montant, prenant l'assistance à témoin et précisant que dans le meilleur des cas les différents quartiers de la ville sont alimentés en eau potable un jour sur trois, de surcroît, et souvent à une heure avancée de la nuit. Lorsque ce ne sont pas les canalisations qui fuient, en divers endroits de la ville, longtemps avant d'être pris en charge. Ces récriminations, qui surgissent à la fin de chaque bimestre, à la réception des factures, n'ont pourtant pas lieu d'être, si l'on considère les enveloppes colossales investies par le secteur de l'hydraulique, ces deux dernières années, dans le forage des puits pour le captage des eaux souterraines, la construction de châteaux d'eaux et de réseaux de distribution.