Un vieux rêve de l'humanité pourrait enfin se réaliser avec un nouveau vaccin mis au point par un laboratoire américain. Le magazine Science rapporte dans son édition du 9 août que six personnes ayant eu les plus fortes doses testées ont été protégées à 100% contre le parasite. Ce sont les résultats d'une trentaine d'années de recherche de plusieurs équipes d'un laboratoire privé du Maryland (USA). Le vaccin a été testé sur une quarantaine de personnes. Malgré ces résultats encourageants, les experts rappellent que la route est encore longue avant de pouvoir proposer ce vaccin à grande échelle. Moctar Dembélé et Gérard Niyondiko, deux étudiants au Burkina Faso, suscitent un nouvel espoir dans la lutte contre le paludisme avec leur invention qui pourrait bien sauver un nombre incalculable de vies. Le Burkinabé Moctar Dembélé et le Burundais Gérard Niyondiko viennent d'être récompensés par l'université de Berkeley en Californie pour avoir mis au point le «Fasoap», un savon qui permet de lutter contre le paludisme en éloignant les moustiques et en tuant leurs larves. Composé à partir d'ingrédients locaux, tels que la citronnelle et le karité (ils ne tiennent pas à révéler la liste complète de ces composants) le savon a la particularité de repousser les moustiques et de tuer les larves, empêchant ainsi la prolifération du plasmodium. Ce parasite, véhiculé par les moustiques, est la cause du paludisme chez l'être humain. Un savon à 46 centimes d'euros ! Peu onéreux et donc accessible au plus grand nombre, il a aussi l'avantage de ne pas présenter d'effets secondaires, contrairement aux comprimés préventifs. La malaria va sans doute faire moins de victimes désormais. Quatre étudiants ougandais viennent d'inventer l'application smartphone Matibabu qui diagnostique la malaria. L'idée leur vient de l'un d'entre eux, paludéen et fatigué par les prises de sang. Il a eu l'idée de créer une sorte de «centre médical mobile» qui pourrait offrir un diagnostic rapide et sans douleur. Une fois guéri et avec trois de ses amis, il crée «matibabu», l'application smartphone serait capable de détecter la maladie à un stade précoce. Cette application présente de nombreux avantages comme le gain de temps, la visite chez le médecin n'est plus nécessaire, l'examen s'effectue en 15 minutes grâce à un «matiscope» qui est un système de lumière infrarouge pénétrant la peau du doigt et détectant les cellules rouges. Le système fait alors la différence entre les globules infectés et les globules sains sans prélever une goutte de sang. En Ouganda, 34,5 millions de personnes soit 42% de la population seraient porteuses du parasite avec entre 70 000 et 100 000 décès par an.