- L'euro était en léger recul face au dollar, vendredi dernier, un billet vert toujours aidé par les craintes d'une intervention militaire en Syrie et d'une diminution prochaine des mesures d'aide de la Réserve fédérale américaine (FED). Vers 21h GMT (23h à Paris), l'euro valait 1,3218 dollar, contre 1,3241 dollar jeudi à 21h GMT. L'euro était tombé, vendredi à 15h10 GMT, à 1,3174 dollars, son plus bas niveau en cinq semaines. La monnaie unique européenne reculait également face à la devise japonaise, à 129,82 yens contre 130,18 yens la veille au soir. Le dollar aussi se repliait face à la devise nippone, à 98,167 yens contre 98,32 yens jeudi. Vers 21h GMT, la livre britannique progressait légèrement face à l'euro, à 85,29 pence pour un euro, et était stable face au dollar, à 1,5502 dollar pour une livre. - Wall Street a nettement reculé, vendredi dernier, pâtissant, à l'orée d'un week-end prolongé, d'indicateurs américains sans éclat et de craintes liées à l'éventualité d'une intervention américaine contre la Syrie : le Dow Jones a cédé 0,21% et le Nasdaq 0,84%. Selon des résultats définitifs, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average a lâché 30,64 points à 14 810,31 points et le Nasdaq, à dominante technologique, 30,43 points à 3 589,87 points. L'indice élargi Standard & Poor's 500 a reculé de 0,32% (-5,20 points), à 1 632,97 points. «Après deux séances à la hausse, les marchés financiers américains achèvent la semaine, et le mois, de façon bien terne», ont estimé les analystes de Charles Schwab, mettant notamment en avant le très faible volume des échanges à l'approche d'un week-end de trois jours, lundi étant férié aux Etats-Unis. «Il n'y a juste aucun facteur poussant à l'achat», a observé David Levy de Kenjol Capital Management. - La Grande-Bretagne est la première destination des investisseurs américains pour les actifs financiers, devançant notamment la France, qui arrive en cinquième position, a indiqué vendredi dernier le département du Trésor des Etats-Unis. Au total, les investisseurs américains détenaient fin 2012 pour 1129 milliards de dollars d'actifs financiers en Grande-Bretagne, majoritairement sous la forme d'actions (758 milliards) et pour le reste sous la forme d'obligations à court et à moyen termes, a précisé le Trésor dans un communiqué. Le Canada arrive en deuxième position avec 808 milliards d'actifs détenus par les Américains, suivi des îles Caïmans (784 milliards), paradis fiscal ouùcertains grands groupes implantent des filiales afin de réduire leurs impôts. Le Japon se place en quatrième position avec 521 milliards de dollars d'investissements, selon le Trésor.