Les ménages devront encore une fois faire face aux dépenses de la rentrée scolaire qui s'annonce coûteuse. Erodées durant la saison estivale par les dépenses du Ramadhan, de l'Aïd et des fêtes de mariage, les bourses des foyers sont mises à rude épreuve. En plus des fournitures scolaires, les écoliers ont besoin de vêtements. «On doit acheter à nos enfants des vêtements neufs pour la rentrée, qu'ils porteront aussi en hiver», dit une mère de famille rencontrée aux abords du marché couvert d'El Harrach, où les prix des effets vestimentaires pour enfants semblent abordables. «Contrairement aux magasins du centre-ville, ici les prix sont acceptables», nous affirme-t-elle. Les tabliers pour le premier cycle de l'enseignement coûtent entre 400 et 700 DA. Par contre, les pantalons, particulièrement les petites tailles, coûtent excessivement cher. «J'ai payé 1800 DA pour un pantacourt en toile», dit un père de famille, estimant que c'est excessif. Les chemises et les pulls d'hiver sont vendus entre 1500 et 2500 DA, quant aux blousons, ils sont carrément hors de prix, «il faut compter 5000 DA pour avoir une bonne veste d'hiver», affirme le père de famille. S'agissant des prix des fournitures scolaires, ces derniers ont tous été majorés. «Les prix des cahiers, stylos et autres articles scolaires ont tous connu une augmentation conséquente», dénoncent les clients. Les cahiers coûtent entre 60 et 180 DA ; ceux les plus utilisés par les écoliers sont vendus 100 DA. «J'ai quatre enfants scolarisés, leurs fournitures m'ont coûté 15 000 DA», assure-t-il.