A la rentrée des classes, dimanche, la cloche n'a pas sonné dans au moins quatre établissements scolaires de la wilaya de Béjaïa. 800 à 1000 élèves n'ont pas rejoint leurs classes dans quatre écoles primaires : l'école Fadhma n'Soumer au chef-lieu de la wilaya de Béjaïa et dans trois autres établissements primaires à Ouzellaguen, Aït r'Zine et Toudja. Le président de la Fédération des parents d'élèves de Béjaïa, Touazi Djoudi, a évoqué, pour sa part, le problème signalé au lycée Chahid Anani, dans la commune de Béjaïa, où les enseignants ont entamé une grève dimanche pour contester contre le problème de surcharge de leur emploi du temps. «Nous avons pris attache avec les enseignants et les responsables de l'établissement. Les enseignants protestent contre ‘un emploi du temps bafoué', selon le chef du service pédagogie de la DE», a déclaré notre interlocuteur. Surcharge, insuffisance de places pédagogiques et manque d'effectifs sont les problèmes majeurs qui caractérisent la rentrée des classes à Béjaïa. Le directeur de l'éducation de Béjaïa, Lahbib Abidat, a reconnu hier, lors d'une conférence de presse, cette réalité. «Nous avons effectivement un retard accumulé au niveau des nouvelles structures, mais la réception prochaine des nouveaux établissements va résoudre ces problèmes», a-t-il promis. Les quatre lycées qui seront réceptionnés à partir d'octobre prochain à Barbacha, Sid Ali Lebhar, Feraoun et Adekkar ainsi que les annexes ouvertes dans d'autres établissements devront, selon le DE, atténuer la pression sur les établissements secondaires de la wilaya. Quant aux établissements primaires qui ont raté la rentrée des classes, le DE affirme que son personnel a entamé des discussions avec les parties concernées pour la reprise des cours.