Près de la moitié seulement des lycées et CEM offrent le repas de midi aux élèves l Le DE soulève le problème de capacité d'accueil des cantines mais se réfère aussi à la réglementation qui fixe un éloignement d'au moins 5 kilomètres pour en bénéficier. Le directeur de l'Education de la wilaya de Béjaïa a dressé au cours d'une conférence de presse, tenue mardi dernier, un pré bilan du premier trimestre de l'année scolaire en cours. M. Lahbib Abidat s'est beaucoup attardé sur la quantification du patrimoine infrastructurel de son secteur. Ainsi, avec la réception effective du groupe scolaire de Mâala à Sidi Aïch, le nombre d'écoles primaires dans la wilaya est porté à 560. Dans le moyen, 3 nouveaux CEM sont réceptionnés, à Ighil Ali, El Flaye et Tizi n'Berber. Dans le secondaire, le nombre d'établissements est aujourd'hui de 50, en attendant la réception définitive, très probablement en juin prochain, des lycées de Akbou et Beni Melikeche. Ils sont achevés, précise-t-on, à 75%. Il reste à réaliser la mise en place de la demi-pension et les branchements en AEP et électricité. Les dossiers de dotation sont actuellement au niveau de la tutelle. Mais c'est la concrétisation du projet de nouveau lycée de 1300 places dans le chef-lieu de wilaya qui pose problème. Le projet bute selon M. Abidat sur un écueil, l'affectation d'un terrain d'assiette. Dans le chapitre sanitaire, le nombre d'unités de suivi et de dépistage, UDS, est de 32. A la question du souci d'une plus large couverture zonale, à savoir les localités enclavées, le directeur de l'Education prévoit une meilleure proximité avec la mise en œuvre des 16 unités supplémentaires qui seront réalisées dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014. Il se veut aussi rassurant quant à la poursuite du programme de désamiantage des écoles primaires recensées. Concernant la généralisation des cantines scolaires, si la majeure partie du primaire en est dotée, un peu plus de 80 %, ce n'est pas le cas, toutefois, dans le moyen et le secondaire, où près de la moitié seulement offrent le repas de midi aux élèves. Le cycle moyen notamment gagnerait à restaurer les collégiens, tenant compte de la diminution de la durée de la pause à midi après les réaménagements horaires imposés par le nouveau week-end. M. Abidat soulève le problème de capacité d'accueil des cantines, mais se réfère aussi à la réglementation qui fixe un éloignement d'au moins 5 kilomètres pour en bénéficier. On peut toujours se réjouir, dans ce palier, de l'opération de renouvellement du mobilier. 2000 tables ont depuis la rentrée été remplacées et l'opération semble partie pour durer. Au niveau de la formation, il est surtout à retenir une poursuite de la mise à niveau en matière de la maîtrise de l'outil informatique dans le secteur. Revenant sur l'assainissement des situations salariales, nous apprenons que 856 enseignants contractuels et 409 suppléants seront régularisés et recevront leurs payes mensuellement dès le mois de novembre. Quant aux 57 professeurs nouvellement reçus à l'examen de recrutement, ceux-ci, en attendant leur régularisation administrative, sont affectés en qualité de contractuels. On retient enfin cette «disposition» du directeur de l'Education au dialogue social avec les syndicats et les associations des parents d'élèves.