Refusant le transfert vers l'IGCMO (Es-Sénia), les étudiants en métallurgie ont bloqué, avant-hier, en signe de protestation, l'accès de l'université des Sciences et des Technologies Mohamed Boudiaf (USTO). L'accès de l'Université des Sciences et Technologies Mohammed Boudiaf (USTO) était bloqué avant-hier par les étudiants en métallurgie qui observaient un sit-in de protestations. Des pancartes étaient ainsi dressées à l'entrée et comportaient le motif de leurs revendications : «Non à notre transfert à l'IGCMO». Une revendication qui, selon la représentante de ces contestataires, tient en un seul point, à savoir le maintien de leur département au sein de l'USTO. «Nous ne voulons pas être transférés à l'Institut de Génie Civil et Mécanique (IGCMO) qui se trouve à Es-Sénia. Une décision inconcevable et unilatérale», poursuit-elle dans la mesure où la matinée est réservée aux cours théoriques et la soirée aux travaux pratiques qui se font ici à l'USTO. «Outre cela, notre maigre budget ne nous permet pas, poursuit-elle, d'effectuer ces longs déplacements». «Nous poursuivrons notre mouvement, menace-t-elle, jusqu'à la concrétisation de notre revendication». Madame Derdour, rectrice de l'université estime pour sa part que le département de métallurgie est un département qui appartient à l'IGCMO. Nous avons de ce fait décidé de son transfert afin qu'il soit plus proche de leur administration et aussi pour son développement. Il faut savoir, dit-elle, que ce département n'arrive toujours pas à décoller. Par ailleurs, cette responsable considère que ces protestataires constituent un nombre très réduit qui veut demeurer dans la médiocrité. Le motif de leurs protestations n'a de ce fait aucun sens dans la mesure où il s'agit uniquement d'un problème de changement de site. Néanmoins, souligne-t-elle, le dialogue a toujours été ouvert. «J'ai fait monter à ce titre plus de quarante étudiants que j'ai reçus ensemble dans mon bureau et où toutes les explications leur furent données».