-Hausse des prix des carburants au Maroc L'indexation des produits pétroliers au Maroc, annoncée début septembre, est entrée en application, entraînant une seconde hausse des prix des carburants après celle effectuée en juin 2012. «Le prix du super a été fixé à 12,77 dirhams (DH) le litre, soit une augmentation de 0,59 DH ; le gasoil est vendu à 8,84 DH le litre, en hausse de 0,69 DH, tandis que le prix du fuel industriel augmente de 662,88 DH à 5328,92 DH la tonne», selon un communiqué du ministère des Affaires générales et de la Gouvernance. L'Etat marocain continuera à subventionner ces trois produits pétroliers à hauteur de 2,6 DH/l pour le gasoil, 0,8 DH/l pour le super et de 930 DH/tonne pour le fuel N2, et ce, au titre des subventions forfaitaires de l'année 2013, a indiqué la même source citée par la presse. Bloquée depuis dix ans, l'indexation des prix des produits subventionnés, dont le pétrole, permettra, selon le gouvernement, de maintenir l'enveloppe de la compensation aux niveaux prévus par la loi de finances 2013, soit 42 milliards de dirhams. Suite à cette nouvelle hausse des prix, les principales centrales syndicales s'apprêtent à tenir des réunions pour débattre des mesures à prendre contre cette décision gouvernementale qui portera, selon elles, un coup au pouvoir d'achat des citoyens, à commencer par le secteur des transports. -Amélioration du climat des affaires en Allemagne Le moral des investisseurs allemands a fortement progressé en septembre : l'indice ZEW le mesurant a grimpé à son niveau le plus élevé depuis 2010, à 49,6 points, contre 42 points en août et 46% attendus par les analystes, a indiqué l'institut ZEW. Ce baromètre, qui mesure les attentes des investisseurs pour les six mois à venir en Allemagne, atteint ainsi son plus haut niveau depuis avril 2010, quand il dépassait largement les 50 points. «Les investisseurs voient de nouveau la conjoncture allemande aller de l'avant. C'est particulièrement l'amélioration des perspectives pour la zone euro qui explique ce regain d'optimisme, bien que dernièrement les indicateurs économiques pour l'Allemagne se soient situés en dessous des attentes», a commenté, dans un communiqué, Clemens Fuest, président de l'institut ZEW. La composante de l'indice qui porte sur l'appréciation de la situation actuelle en Allemagne a aussi nettement progressé de 12,3 points à 30,6 points. Après une croissance nulle au premier trimestre, l'Allemagne a renoué avec une croissance de 0,7% au deuxième trimestre. -Le pétrole se replie Les prix du pétrole reculaient, hier, en cours d'échanges européens, dans un marché attentiste avant la réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed). Le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 109,54 dollars sur l'InterContinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 53 cents par rapport à la clôture de lundi. Les investisseurs se tournaient, hier, vers la réunion de deux jours du comité de politique monétaire de la FED. La banque centrale américaine pourrait annoncer, à l'issue de cette réunion, qu'elle va commencer à réduire son programme de rachats d'actifs qui consiste actuellement à injecter 85 milliards de dollars par mois dans le système financier américain. -La zone euro dégage un excédent commercial La zone euro a enregistré un excédent commercial de 18,2 milliards d'euros en juillet, après un excédent de 16,5 milliards en juin (chiffre révisé), selon les premières estimations publiées par l'office européen de statistiques Eurostat. En données corrigées des variations saisonnières, les exportations ont baissé de 1,6% et les importations de 0,1% entre juin et juillet, précise Eurostat dans son communiqué. Un an plus tôt, en juillet 2012, la zone euro avait enregistré un excédent commercial de 13,9 milliards d'euros. L'Union européenne dans son ensemble a, de son côté, enregistré un excédent commercial de 10,4 milliards d'euros en juillet, après un excédent de 9,0 milliards le mois précédent. Sur la période allant de janvier à juin 2013, le déficit de l'ensemble de l'UE dans le domaine de l'énergie s'est réduit (-188,4 milliards d'euros contre -211,9 milliards un an plus tôt), tandis que l'excédent pour les produits manufacturés a augmenté (+195,7 milliards d'euros contre 164,3).