A l'approche de la saison estivale, les différentes communes de la daïra de Ain El Turck ne filent pas le parfait amour avec le responsable de l'exécutif de la wilaya. Le retard accusé en matière d'avancement des travaux, a, en effet, de quoi irriter les pouvoirs publics qui n'arrivent pas à expliquer cette léthargie, bien que les moyens nécessaires et suffisants, notamment financiers, aient été mis à la disposition des assemblées. Avec, pourtant, une rallonge d'environ 9 milliards de centimes, la commune de Aïn El Türck semble être à la traîne en terme de réalisation. L'éclairage public et le revêtement de la voirie constituent, entre autres, les deux points négatifs enregistrés à l'actif des gestionnaires locaux, eu égard au faible taux d'avancement qui ne dépasse guère les 12%. Moins nantie en terme d'éloges, la commune de Bousfer semble, quant à elle, s'attirer la foudre du chef de l'exécutif vu que sur les 7 opérations inscrites, pour un total de 2,5 milliards de centimes, aucune n'a encore vu le jour. Outre la défaillance des entreprises, ceci s'explique également par le temps imparti aux tiraillements internes entre les élus de cette assemblée qui a connu pas moins de 5 maires. Enfin, la commune d'El Ançor qui comprend le site des Andalouses, vit les mêmes déboires bien que seulement deux opérations soient inscrites dans son agenda, à savoir la réalisation d'une esplanade et la construction d'un muret de garde au niveau du même site. Appelée à être la locomotive touristique de la région, cette commune semble peu tirer profit de toutes ses potentialités naturelles dont les plus importantes sont la proximité de la montagne et de la mer, des gisements idéaux pour la promotion touristique. Tout compte fait, la faiblesse des taux d'avancement des travaux peut hypothéquer la saison estivale 2006, si les œuvres entamées ou en cours de réalisation ne sont pas achevées à temps.