L'activité du centre d'insémination artificielle de la localité de Belhandjir (15 km d'Aïn Sefra) a totalement régressé ces deux dernières années. Pourtant, entre sa date de son lancement en 2007 jusqu'à 2011, ce centre a procédé à l'insémination artificielle de près de 21 000 têtes ovines de la région (Naâma, Saïda et El-Bayadh) avec un taux de réussite avoisinant les 65%. Le point noir serait la rupture de stocks des éponges (éléments indispensables destinés à la synchronisation des chaleurs chez la brebis) ainsi que d'autres produits consommables. Un stock peu renouvelé avec un quota très réduit, nous dit-on. Avec une population de 1 161 750 têtes ovines et 37 560 têtes bovines d'un dernier recensement, l'insémination artificielle semble plus que nécessaire pour l'amélioration génétique aussi bien des races ovines que bovines, notamment pour la réhabilitation de la race endémique «Hamra dite Daghma», assez fertile et adaptée au milieu steppique. Une race qui, selon des éleveurs, est malheureusement en voie d'extinction. On croit savoir que ce centre a été trop délaissé par sa tutelle qui n'est autre que le Centre National de l'Insémination Artificielle et de l'Amélioration Génétique (Cniaag) de Birtouta.