Commémoration de la bataille d'Ourchmadhass à Aïn Zaâtout La commune d'Aïn Zaâtout, située à 38 km au nord de Biskra sur le versant sud des Aurès, s'est parée, hier, de ses plus beaux atours pour commémorer le 57e anniversaire de la bataille d'Ourchmadhass, laquelle s'est déroulée le 27 septembre 1956, soit 5 semaines après le Congrès de la Soummam. Aux côtés d'anciens moudjahidine, de fils de Chahid et de jeunes de ce village montagneux qui a payé un lourd tribut pour l'indépendance nationale, les plus hautes autorités militaires et civiles de la wilaya ont pris part aux festivités. En donnant le coup d'envoi de cette manifestation organisée par l'APC de Aïn Zaâtout et l'organisation nationale des moudjahidine (ONM), le premier responsable de l'exécutif de la wilaya de Biskra, Messaoud Djari, a rappelé que la génération de 54 avait pleinement joué son rôle pour la libération du pays et que celle d'aujourd'hui avait d'autres défis tout aussi périlleux à relever. Il a exhorté les jeunes à prendre exemple sur leurs aînés qui ont toujours placé l'intérêt du pays au devant de leurs priorités. Au programme de cette commémoration, le recueillement au Carré des martyrs d'Aïn Zaàtout, la visite d'une exposition d'objets artisanaux et de photographies d'époque retraçant les péripéties et les souffrances endurées par les habitants des Aurès au temps du colonialisme et un colloque sur la bataille d'Ourchmadhass animé par des historiens et des témoins vivants. Ayant eu vent d'un important rassemblement de plusieurs katibates de moudjahidine de l'armée de libération nationale (ALN) à Djebel Beni Farh, les forces d'occupation françaises ont mobilisé plus de 4000 hommes, des avions de reconnaissance, des bombardiers et des hélicoptères pour venir à bout des maquisards, venus de tout l'Est algérien et dont le nombre avoisinait les 200 hommes. Commandés par Mohamed Ben Boulaïd, Mohamed Cherif Ben Akacha, Abdelkader El Bariki et Amar Assassi, les moudjahidines, a témoigné Abdelmadjid Chelouaï, ont agi pour desserrer l'étau des militaires français. Après des heures d'âpres combats parfois au corps à corps, cet accrochage a pris fin avec un bilan de plus de 400 militaires français morts ou blessés et 72 patriotes dont des femmes, des moudjahidates, tués. Connaissant parfaitement la région et refusant obstinément la reddition, les partisans algériens ont affronté leurs adversaires avec courage et détermination et cette bataille a eu pour conséquence de rallier tout le peuple autour de la seule et unique revendication, à savoir l'indépendance pour l'Algérie, a raconté, au cours d'une brève élocution, le moudjahid Ali Boudounet, membre du conseil national et du bureau de wilaya des moudjahidine de Biskra.
Un ancien instituteur tunisien honoré à Leghrous De retour dans la wilaya de Biskra plus de cinquante ans après y avoir vécu et travaillé, un instituteur de nationalité tunisienne, a été honoré, ce week-end, par la commune de Leghrous laquelle est située à 45 km au sud-ouest du chef-lieu. Ainsi, Chikh Mabrouk Legridi a été reçu à bras ouverts par ses anciens élèves dont certains sont devenus médecins, ingénieurs ou cadres dans l'administration. Tous ont tenu à rappeler les qualités de cet éducateur qui, en cinq ans d'exercice dans une école de Leghrous, a réussi à laisser une empreinte indélébile dans les esprits de ses anciens élèves qui l'ont noyé sous les présents et les témoignages de respect et de considération. Fortement ému et surpris par ces effusions de sympathie, l'ancien instituteur tunisien n'a pu retenir ses larmes.
La maison du maire de Sidi Okba caillassée par des inconnus Dans la nuit de vendredi à samedi, des inconnus s'en sont pris à la demeure familiale du président de l'APC de Sidi Okba laquelle est située au centre-ville, a-t-on appris de sources fiables. Pendant plusieurs minutes, les assaillants ont bombardé de cailloux et de grosses pierres la bâtisse familiale de l'élu, causant la destruction des vitres et des lampes d'éclairage et l'effroi au sein des membres de la famille du responsable municipal. Celui-ci a porté plainte contre X pour atteinte à un magistrat municipal et destruction de biens privés. Les agents de la sûreté de la daïra de Sidi Okba ont ouvert une enquête afin de retrouver les auteurs de cet acte qualifié de «lâche et inepte» par les habitants de Sidi Okba.