Avec l'approche de la confrontation Burkina Faso-Algérie, comptant pour le match barrage aller des éliminatoires du Mondial 2014, les responsables des Etalons du Burkina usent et abusent de provocations à l'égard des Algériens, en décidant de faire de la guerre psychologique un atout pour réussir leur objectif. La sélection du Burkina est à quelques heures d'un rendez-vous historique, celui de disputer le match barrage aller pour le Mondial 2014. A noter que les Etalons ne se sont jamais qualifiés à une Coupe du monde. Une première pour eux donc et cela attise les passions des responsables burkinabés, notamment ceux de la fédération. Ces derniers, qui tenteront tout pour déstabiliser les Algériens, comptent profiter du moindre atout pour réussir une qualification historique au Mondial. C'est dans cette logique que les journalistes algériens sont interdits de couvrir les séances d'entraînement des Etalons. Des séances pourtant ouvertes au public et à la presse locale. Les responsables de la FBF ont chargé les services de sécurité d'appliquer cette décision, évitant qu'ils soient eux-mêmes en contact avec les médias algériens et forcés de justifier cette entrave flagrante au droit d'informer, tout en trouvant des subterfuges pour dire qu'ils ne font que rendre la pareille, puisque les médias locaux n'auront pas de leur côté l'occasion d'approcher la sélection algérienne, oubliant toutefois que les Verts débarqueront quelques heures seulement avant la rencontre et que le black-out entourant leur court séjour concerne aussi bien les médias locaux qu'Algériens. Le pire dans tout cela, c'est que la presse algérienne est devenue indésirable à Ouagadougou, au point où l'interdiction d'exercer sera maintenue même à l'occasion de la conférence de presse qu'animera, ce matin, Paul Put, le sélectionneur belge des Etalons. Ce qui serait une grave entrave aux règlements de la CAF et de la FIFA. Visiblement, tous les moyens sont bons pour les responsables de la Fédération burkinabé pour tenter de déstabiliser les Algériens, et il faudra visiblement s'attendre à d'autres entraves pour la sélection nationale qui entamera aujourd'hui son séjour au Burkina.