Un véritable lac d'eaux usées s'est formé au niveau des terres dépendantes de la ferme Beddai située entre les communes de Skikda et d'El Hadaiek. Les eaux noirâtres continuent encore de se répandre et risquent de s'étendre à d'autres périmètres. Un puits que les habitants de la région utilisaient auparavant à des fins domestiques ou agricoles a été totalement couvert par les eaux stagnantes. Plus d'une vingtaine de familles qui habitent aux alentours ont tenu à attirer l'attention des responsables quant au danger qu'elles encourent. « La nuit surtout, les odeurs dégagées par ce lac nous empêchent d'aérer nos demeures. En plus nous devons faire face à une inquiétante prolifération de moustiques », témoigne l'une d'elles. Effectivement, il suffit juste de s'approcher des lieux pour constater la gravité de la situation. Un grand périmètre est totalement inondé dégageant d'insoutenables odeurs pour constituer un terrain de prédilection pour la prolifération des moustiques. D'ailleurs, des résidants des cités universitaires situées à moins de 600 m des lieux confirment l'aggravation du phénomène en témoignant qu'il leur est difficile de vivre dans un milieu infesté par les anophèles. C'est une véritable catastrophe sanitaires et écologique qui est en train de s'installer à moins de 3 km de Skikda et il serait urgent de réagir pour éviter le pire. Ne rien faire et laisser les eaux usées couler à ciel ouvert au milieu des habitations et d'une université risque d'être interprété comme n'étant qu'un encouragement à l'apparition de maladies.