Ambiance conviviale, moments d'émotion et morceaux choisis de malouf avec le chanteur constantinois Kamel Bouda ont été autant d'ingrédients servis dans le cadre feutré du restaurant de l'hôtel Panoramic où s'est déroulée jusqu'à une heure avancée, jeudi dernier, la cérémonie de clôture de la Foire internationale Cirta 2006. Le tout orchestré avec une bonne organisation par le maître de cérémonie Zoubir Ouali, directeur général de Sogepo international. Il affichera dans son discours d'ouverture un bilan jugé largement positif au regard d'un certain nombre de paramètres objectifs. « Notamment, dira-t-il, une affluence qui a fait exploser les prévisions les plus optimistes et la mise en place de 1400 m2 d'espace d'exposition supplémentaires pour répondre à une demande exponentielle. » Fidèle à une tradition bien ancrée et après les chantres du malouf et les anciennes icônes du 4e art, originaires du terroir et les anciennes gloires du ballon rond, il a tenu cette fois-ci à rendre un hommage aux hommes de sciences du Vieux-Rocher. Une initiative saluée par le wali de Constantine et applaudie sans réserve par l'ensemble des convives, en particulier le corps médical pour cet hommage rendu à leur maître, dont le professeur Rachid Belhadj Mostefa, des décennies durant aux commandes du service de cardiologie du CHU de Constantine et le professeur Ahmed Aouati, doyen de la faculté de médecine. A titre posthume, un hommage a été également rendu au professeur Khellaf Mahieddine et au professeur Belkacem Bensmaïne, deux grands hommes de sciences très appréciés de leur vivant pour leurs qualités professionnelle et humaine. L'occasion pour docteur Saïd Mehsas, président de l'académie de la société civile, d'exprimer sa reconnaissance pour ces personnages attachants, et dont le sacerdoce et les coups de gueule ont été cités, émotion également exprimée par le directeur général de Sogexpo international, dans un vibrant hommage rendu à titre posthume à Abdelkader Gazem, un ancien cadre de la société. Parmi les autres moments forts de cette cérémonie de clôture, l'intervention du wali de Constantine a constitué un véritable électrochoc chez les investisseurs présents dans la salle. En effet, contrairement aux idées reçues, le premier magistrat de la wilaya a déclaré nulles et non avenues les allégations selon lesquelles le foncier industriel serait verrouillé, non sans admettre cependant les dégâts collatéraux commis par une bureaucratie dont il s'est juré de faire sauter tous les verrous et les mécanismes insidieux. Cela dit, il s'engagera solennellement à répondre favorablement aux demandes des authentiques investisseurs et à déclencher une guerre sans merci aux pseudo investisseurs et aux circuits locaux véreux qui tenteraient de favoriser leur entrée dans la cour des grands.