Tout comme les universités ici en Algérie, les instituts nationaux de l'enseignement et de la formation professionnelle jouent un rôle principal pour donner une bonne formation professionnelle aux jeunes qui n'ont pas pu réussir au baccalauréat et rejoindre les universités. Ces instituts se chargent de qualifier ces jeunes pour un bon métier et pour leur mettre entre les mains un bon diplôme. Jusqu'ici tout va bien, tout est positif, mais le côté négatif dans ces instituts n'est pas clair pour les gens qui n'ont pas mis le pied dedans, parlant de Sétif par exemple : l'internat est fait en principe pour les stagiaires qui habitent loin, mais ce qui se passe vraiment c'est que n'importe qui peut passer la nuit dans l'internat, même les stagiaires qui habitent à 800 mètres de l'institut, et le pire, c'est qu'ils peuvent faire entrer de la drogue et les boissons alcoolisées et les consommer dans les chambres en jouant aux dominos. La musique, on n'en parle pas, elle ne s'arrête qu'à 3h du matin, ce qui cause un dérangement pour quelques stagiaires sérieux. Ces derniers, et après pas mal de réclamations faites au maître d'internat qui n'a rien fait pour mettre fin à ces actes, ont décidé de quitter l'internat et aller louer un appartement pas loin de l'institut pour éviter tout ça, surtout après avoir subi l'intimidation des autres stagiaires. Les étrangers qui viennent d'autres pays africains en Algérie pour étudier ne respectent pas aussi le règlement de l'internat, ils ramènent d'autres étrangers qui n'ont aucune relation avec l'établissement, soit garçons ou filles (sachant que c'est interdit qu'une fille entre dans l'internat des garçons et le contraire aussi). D'un autre côté, et si on parle du côté administratif, les stagiaires peuvent s'absenter ou sécher les cours et revenir le lendemain en classe sans justifier leurs absences, ils peuvent même s'absenter pour une semaine et revenir sans recevoir d'avertissements et sans donner des explications, et le pire, c'est qu'ils réussissent aux examens de passage. Donc, la question posée ici est la suivante : est-ce que ces instituts sont vraiment capables de former les jeunes ? Est-ce que ces instituts sont entre de bonnes mains ? Est-ce qu'il y a un contrôle sur ces responsables qui gèrent ces établissements ? A vrai dire, l'état de ces établissements est devenu catastrophique dû à la négligence des responsables et l'ignorance des directions qui gèrent ces établissement. Et si la situation reste la même, sans que l'on réagisse, cela va aller de pire en pire.