-Laghouat : SANC organise des journées scientifiques sur la Neurochirurgie Dans le cadre de la politique de l'université de Laghouat en matière de recherche scientifique, l'université d'Ammar Thelidji de Laghouat, en coordination avec la Société algérienne de la neurochirurgie et sous le haut patronage du ministre de la santé et de la population et du wali de Laghouat ont organisé la semaine écoulée les 29es Journées scientifiques de Djillali Rahmouni sur la neurochirurgie. Les praticiens qui animent ce congrès, à leur tête le professeur Abderrahmane Sidi Saïd, neurochirurgien et président de la SANC, avancent que l'Algérie est calée en première position sur la carte africaine dans la neurochirurgie, car le nombre de neurochirurgiens avoisine actuellement les 280. Ce qui lui a permis de mériter cette place, selon eux. La Société algérienne de neurochirurgie est avant tout un espace d'échange de savoir-faire, mais aussi de préoccupations rencontrées par les neurochirurgiens lors de l'exercice de leur métier. Son rôle est aussi d'actualiser les connaissances de ces spécialistes sur ce qui se fait de par le monde. La Société cible également les généralistes qui sont les principaux partenaires lors de l'orientation du malade. Pour sa part, le recteur de l'université de Laghouat, Djamel Bourtal, a souligné l'importance de ces journées pour la wilaya parce qu'elles coïncident avec la préparation de l'ouverture de la faculté de médecine à Laghouat. -le Département de français souffre de manque d'encadrement Les étudiants du département de langue française souffrent du manque d'encadrement. Cela est surtout vrai pour les étudiants qui préparent une licence de français (système LMD). Ce département, qui a accueilli cette année plus de 150 nouveaux étudiants pour 15 enseignants, a connu un manque flagrant d'enseignants, ce qui a influé négativement sur le cursus des étudiants de ce département. «L'encadrement est insuffisant dans le département de langue française, notamment pour les étudiants de sciences de la linguistique», nous a expliqué Madani Benammer, un étudiant en troisième année. Selon les étudiants rencontrés par El Watan étudiant, les noms de certains enseignants étaient mentionnés sur l'emploi du temps mais ils ne se sont jamais présentés. En fait, ces étudiants réclament une école doctorale de la langue française comme celle dédiée à l'anglais créée cette année à Laghouat. «La création de cette école augmentera le nombre de soutenances de thèses de masters et de doctorats et aidera à mutualiser les compétences nationales», nous a expliqué notre interlocuteur. -Tizi Ouzou : des historiens appellent à ouvrir les archives de l'histoire nationale Des historiens participant au colloque international sur le «Concept de l'Etat algérien dans son évolution depuis l'ère contemporaine aux accords d'Evian 1962», organisé lundi par l'université de Tizi Ouzou, ont prôné la nécessité d'ouvrir les archives de l'histoire nationale aux chercheurs, et appelé les moudjahidine à écrire leurs mémoires. Des universitaires ont mis en exergue l'échec des multiples soulèvements populaires, au nombre de 102, qui ont été enregistrés durant 70 ans à travers les différentes régions du pays. Un échec qu'ils ont expliqué par le «caractère dispersé et isolé» des insurrections populaires contre l'occupant. Le Mouvement national, qui a été enclenché durant la première décennie par l'Emir Khaled, en passant par l'Etoile nord-africaine et le Parti du Peuple algérien, a tenu compte de cette donnée de l'histoire pour préparer le lit de l'unité nationale dans l'action, un processus qui a abouti au déclenchement de la lutte armée de libération nationale, qui a vu l'Algérie se soulever le 1er novembre 1954, comme un seul homme, pour le recouvrement de la patrie spoliée. L'objectif de ce colloque, tel qu'explicité par ses organisateurs, est de permettre au large public et surtout aux étudiants de s'imprégner du «processus de la création à travers le cheminement de l'histoire de l'Etat algérien contemporain, afin d'en affermir l'appartenance et l'attachement», a souligné Chafaï Hacène de l'université de Tizi Ouzou. -Oran«e-commune», Oran la wilaya pilote Oran a été proposée «collectivité pilote» pour la mise en œuvre, au niveau de la wilaya, du programme «e-commune» portant modernisation des administrations, a-t-on appris lundi lors d'une journée d'étude consacrée à cette opération. Les élus locaux et cadres universitaires ayant pris part à cette rencontre, tenue à l'hémicycle de la wilaya d'Oran, étaient unanimes à porter leur choix sur la capitale de l'Ouest pour le lancement de ce programme destiné à améliorer les prestations au profit du citoyen. L'importance des technologies de l'information et de la communication (TIC) pour l'amorce de cette transition qualitative a été mise en exergue par Mohamed Benyettou, professeur de mathématiques appliquées au département d'informatique de l'Université des sciences et de la technologie Mohamed Boudiaf (USTO-MB), qui a notamment insisté sur les avantages de la numérisation des données et des services. «L'usage des TIC constitue un facteur essentiel pour l'amélioration du service public et pour la croissance de l'économie nationale», a souligné M. Benyettou. L'impact escompté à travers le recours aux TIC s'étend à une multitude de domaines, dont la gestion des services de l'état civil et des biens (patrimoine de la commune) ainsi que la traçabilité de tout document ou procédure administrative, a-t-il expliqué. Les participants à cette rencontre ont observé en substance que l'intégration des collectivités dans l'ère du numérique est indispensable pour être au diapason des progrès technologiques, a fortiori en cette conjoncture marquée par le déploiement de solutions de pointe à l'image de la 3e génération de téléphonie mobile (3G+).