Un aréopage de spécialistes en neurochirurgie venus de différents CHU d'Algérie, mais aussi de France et de Finlande, ont pris part à cette importante manifestation scientifique L'auditorium du campus d'Aboudaou de l'université Abderrahmane-Mira de Béjaïa a abrité samedi les travaux de la première journée post-universitaire de neurochirurgie, organisée par le service de neurochirurgie du centre hospitalo-universitaire (CHU) de Béjaïa, en collaboration avec le laboratoire de recherche en génie biologique des cancers relevant de la faculté de médecine. Un aréopage de spécialistes en neurochirurgie venus de différents CHU d'Algérie, mais aussi de France et de Finlande, ont pris part à cette importante manifestation scientifique, placée sous l'égide de la Société algérienne de neurochirurgie (Sanc). Quatre tables rondes se présentant sous forme de conférences-débats ont été animées par d'éminents professeurs et autres spécialistes en la matière, traitant des thématiques liées notamment aux nouvelles techniques préventives, diagnostiques et surtout thérapeutiques utilisées en neurochirurgie. Intervenant dans la première table ronde ayant trait aux problèmes neuro-vasculaires, le professeur J. Moret, neuro-radiologue français, expliquera le “nouveau concept dans le traitement endovasculaire des malformations artério-veineuses cérébrales". Pour leur part, les autres conférenciers, ont eu à aborder les thèmes liées à “la neuro-traumatologie", “la neuro-oncologie", “la neuro-vasculaire" et “la neurochirurgie fonctionnelle". “Notre première rencontre printanière se veut une occasion d'échange, de nouveautés et d'interdisciplinarité autour du domaine des neurosciences. L'objectif étant de lancer les premières assises d'un cycle d'enseignement post-universitaire à partir de la ville de Béjaïa, jadis appelée Bougie, bien qu'elle n'ait rien perdu de ses lumières", a souligné dans son allocution le Pr Tliba, chef de service de neurochirurgie au CHU de Béjaïa et président de cette rencontre scientifique. Selon le locuteur, “l'idée mobilisatrice est le besoin d'un circuit de collaboration et d'apprentissage post-gradué à Béjaïa entre neurochirurgiens et d'autres disciplines universitaires", ajoutant : “Notre but est d'instituer une synergie potentialisatrice pour la promotion de la neurochirurgie et son étroite collaboration avec l'ensemble des spécialités qui sont en affinité avec elle, ainsi que le perfectionnement de nos équipes. Le bénéfice attendu de ces journées est de former nos résidents de neurochirurgie en actualisant leurs notions pratiques et théoriques". K O