M. Oumbiche, directeur opérationnel régional, se veut persuasif en déclarant que «les nouvelles technologies empêcheront de chômer». Algérie Télécom a organisé jeudi passé, au niveau du siège de sa direction de Béjaïa, des portes ouvertes sur la sous-traitance dans l'installation des réseaux spécifiques à la communication. Associant à l'évènement informationnel le concours de l'Ansej et de la Cnac, l'objectif reste de convaincre les jeunes de la faisabilité et des facilitations dans le montage de micro-entreprises dans le secteur. Actuellement, la direction opérationnelle de Béjaïa sous-traite avec six entreprises privées. Ce qui est jugé très insuffisant au vu du volume du plan de charge en cours de réalisation dans la wilaya de Béjaïa et qu'Algérie Télécom prévoit de mener à terme en moins de trois ans. Algérie Télécom compte, pour endiguer le retard enregistré et rester dans les délais impartis à ses projets, enrôler, en sus, une trentaine de micro-entreprises. D'où l'opération de séduction mise en branle à l'endroit des souscripteurs aux différents dispositifs de l'emploi des jeunes. Toutefois, ces derniers demeurent rétifs, à entendre les interrogations exprimées au cours de débat. Il est vrai qu'échaudés par des expériences dans certains secteurs, rapportées çà et là, et qui n'ont pas conduit loin dans les affaires de jeunes opérateurs, la jeune assistance a mitraillé de ses appréhensions Mohamed Lakhdar Chaouch, le directeur opérationnel des Télécoms de Béjaïa. La qualification, la durée du partenariat, la formation, les crédits, la fourniture des équipements, les avances sur payement des échéances afin de constituer un fonds de roulement, le payement des situations dans les délais, qu'ici et là on dit différées pour une petite virgule, et autant d'autres questions qui dénotent une part d'irrésolution. Et que M. L. Chaouch s'emploiera à lever. D'emblée, il rassure sur l'importance quantitative des contrats envisagés. A court terme, autrement dit pour les projections 2013-2014, détaille-t-il, il est escompté de raccorder les nouvelles cités urbaines et 126 localités de plus de 1000 habitants, de porter à quelque 20 à 25000 le chiffre des abonnés au réseau Internet, de parachever la rénovation de l'ancien réseau à câbles. Il se veut aussi rassurant sur la longévité du partenariat, inférant à celui-ci un plan de charge continu du fait du projet du passage à long terme de tous les réseaux à la fibre optique (plus de 70 étant composé de réseau filaire), de la nécessité de l'installation des MSAN ou morcellement en mini-centraux, de l'urbanisme en expansion, de l'entretien systématique et réparateur. Au sujet de la qualification, emboîtant le pas à M. Kebache, représentant de l'Ansej, qui requiert pour une éligibilité une base en rapport avec la branche (soit la téléphonie, l'électricité, l'électronique, ou tout autre lien), M. Chaouch expliquera qu'une formation prise en charge par Algérie Télécom sera assurée au niveau de son école de Sétif. L'apprentissage préparera à l'élaboration des avant-projets, la conduite du génie civil, la pose et le raccordement des réseaux. En outre, la convention signée avec l'Ansej, prévoit comme procédure d'engagement, pour éviter les tracas bureaucratiques, le marché à commande. Quant au montant de l'investissement consenti, celui-ci est plafonné pour la micro-entreprise contractante à 10 millions de dinars par exercice. Avec à la carte une disponibilité des équipements (les consommables) au niveau d'Algérie Télécom et une fourniture de l'outillage et instruments par l'entremise de l'Ansej. M. Chaouch nous confiera également que l'attribution des marchés choira en premier aux entreprises crées dans la wilaya. A son tour, M. Oumbiche, directeur opérationnel régional, se veut persuasif en déclarant que «les nouvelles technologies empêcheront de chômer».