Les fonctionnaires de laboratoire des établissements scolaires tiendront un sit-in, jeudi 21 novembre, devant l'annexe du ministère de l'Education nationale. Ce rassemblement a été décidé par le bureau national de la Coordination nationale des fonctionnaires de laboratoire (CNFL) affiliée au Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE). «Nous entendons protester contre la politique d'exclusion et de marginalisation adoptée par le ministère de tutelle, l'injustice et l'arbitraire ainsi que la politique d'insertion de façade», dénonce la CNFL dans un communiqué. De même, les laborantins contestataires veulent réitérer leurs revendications «légitimes». Ils demandent «la promotion des sortants des instituts de l'éducation nationale et des universités à la catégorie 10, la promotion des assistants techniques de laboratoire qui justifient de 20 ans de carrière à la catégorie 10 et ceux qui justifient d'une carrière de 10 ans à la catégorie 8, ainsi que l'ouverture des voies et passerelles de promotion selon l'article 38 de la loi régissant la Fonction publique et l'ouverture de nouveaux postes car les évolutions de carrière sont très limitées dans ce domaine, dont le maximum est président de laboratoire (catégorie 12) et l'inspecteur de laboratoire (catégorie 15)», énumère la CNFL dans le document. Pour ce qui a trait aux salaires et aux augmentations, les laborantins jugent qu'ils font l'objet d'une «injustice» et qu'ils sont lésés. «Nous avons été marginalisés car contrairement aux autres corps de l'Education nationale, la prime de rendement se calcule sur un pourcentage de 30% au lieu de 40%», explique la CNFL. Les fonctionnaires de laboratoire demandent aussi la revalorisation de la prime technique de 25% à 40%, et la prime de nuisance de 10% à 25%, ainsi que la l'augmentation de la prime de rendement de 30% à 40%.