Lors de sa réunion avec le ministère de l'éducation nationale, le syndicat national des travailleurs de l'Education, SNTE, a proposé la création de nouvelles primes afin d'augmenter les salaires des travailleurs de l'Education, allant jusqu'à 50% et plus, pour certains corps du secteur éducatif, notamment pour ceux ayant des salaires plus ou moins bas, tels que les enseignants des différents cycles primaire, moyen et secondaire, les directeurs de lycées, les conseillers de l'éducation, les laborantins, les intendants, les sous-intendants, les adjoints de l'éducation ainsi que les travailleurs des cantines scolaires. Abdelkrim Boudjenah, le secrétaire général du syndicat, indiquera que de grands efforts avaient été effectués lors des dernières séances de travail que le bureau national avait tenues, durant trois jours. Ces efforts viennent suite à des échanges d'opinions et des propositions de bases, qui se sont inscrits dans plusieurs correspondances parvenues des secrétariats de wilaya. Le syndicat national des travailleurs de l'Education a proposé des primes spécifiques aux corps communs et aux travailleurs professionnels; des catégories longtemps marginalisées et dont les droits ont été longtemps bafoués. Les primes en question, sont représentées sous forme de rémunérations et primes fixes pour certaines catégories ou des primes provisoires et exceptionnelles pour d'autres. Le syndicat avait également demandé de créer de nouvelles primes telles que celle de la tenue vestimentaire, celle de la recherche scientifique et éducative, une prime de responsabilité pour l'organisation de l'encadrement et de la gestion, une prime de responsabilité pour la direction et enfin une prime pour la surcharge des effectifs. En outre, le syndicat a revendiqué le droit du bénéfice des heures supplémentaires à tout le personnel éducatif, comme c'est le cas pour tous les autres corps, ainsi que sa revalorisation. Une prime est également demandée pour ceux qui sont appelés à encadrer un examen en dehors de leur wilaya. Concernant les corps communs, il y a lieu d'attribution d'une prime allant jusqu'à 50% du salaire principal. Le SNTE a revendiqué le droit de revaloriser la prime de rendement à 60% du salaire principal mensuel, celle de la tenue vestimentaire à un pourcentage de pas moins de 10% de ce salaire ainsi que celle dite de distinction, celle du logement et du transport. Le SNTE n'omettra pas la femme au foyer et proposera pour cette dernière, la somme de 6.000 DA. La première revendication du syndicat aurait été d'annuler le dernier article, paru récemment et portant sur le non paiement des primes à effet rétroactif. Quant aux œuvres sociales qui bénéficient des 3%, extraits du salaire de chaque fonctionnaire et qui ne profitent pas à tous les employés, vu qu'elles sont gérées par les seuls syndicalistes de l'UGTA, le SNTE a aussi demandé, pour cela, d'annuler la décision ministérielle 94/158.