C'est la Chine qui a remporté, vendredi soir, au Théâtre national d'Alger, le Premier prix de la 5e édition du Festival culturel international de la danse contemporaine. Du 15 au 22 novembre, Alger avait accueilli la 5e édition du Festival culturel international de la danse contemporaine. Vingt-deux pays étrangers, dont l'Algérie, ont participé à ce rendez-vous dédié à la danse contemporaine. Vendredi soir, lors de la cérémonie de clôture, le public est venu nombreux découvrir le palmarès du festival. Un palmarès effectué dans la transparence la plus totale par les membres du jury. C'est du moins ce qu'a affirmé le président du jury, le chorégraphe irakien Talat Samawi. Il a en outre ajouté que la prochaine édition du Festival culturel international de la danse contemporaine doit reposer sur certains critères bien définis, à savoir rehausser le niveau de participation, limiter le temps de passage des troupes de 20 à 30 minutes, former un jury de chorégraphes pour l'élection des compagnies participantes et présélectionner les trois premières compagnies pour la sélection finale. Ainsi, le 1er prix a été décroché par la République de Chine qui, rappelons-le, était l'invitée d'honneur de cette 5e édition du Festival de la danse contemporaine. Ce pays hôte s'est distingué par sa célèbre compagnie Beijing Dance Theater. Le 2e prix est revenu à la Grèce pour la belle performance de la compagnie Prosxima Dance. L'Algérie, pour sa part, a remporté le 3e prix grâce à la compagnie de Nacéra Belaza. Un autre prix a été attribué, il s'agit du Prix du jury qui est allé à la Grande-Bretagne pour le spectacle chorégraphique époustouflant de Billy Cowie Compagny. Comme attendu, la soirée a été marquée par le passage sur scène des trois compagnies ayant participé pendant une dizaine de jours aux ateliers qui se sont déroulés au palais de la culture Moufdi Zakaria, à Kouba. Les trois ateliers ont été animés par le chorégraphe irakien Talat Samawi, le Croate Pavlic Rajko, la Cubaine Cardenas Prieto Rosario, l'Espagnol Francesc Casadesus et l'Algérien Kaddour Nourreddine. Le public a pu mesurer le talent de ces jeunes danseurs algériens qui se sont prêtés avec passion au jeu de la danse. Des chorégraphies aérées et parlantes ont été à l'honneur. En effet, à travers les thèmes choisis par ces professionnels de la chorégraphie, les danseurs ont su traduire des émotions plurielles. Le rideau du Festival culturel international de la danse contemporaine s'est baissé avec une dernière prestation donnée par l'Ukraine. Usant de plusieurs tableaux, les danseurs du ballet Aniko ont offert des envolées de danse de haut niveau. Ils ont en effet interprété une merveilleuse chorégraphie sur des pièces musicales de la Renaissance française. Les lampions de cette 5e édition se sont certes éteints avec regret, comme l'a si bien souligné la commissaire de ce festival : «La présence du public en masse, chaque soir, nous motive davantage à aller de l'avant. Et de commencer à peaufiner la 6e édition», a-t-elle conclu.