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La Chine remporte le premier prix
festival international de danse contemporaine
Publié dans Horizons le 23 - 11 - 2013

Le deuxième prix remis au cours de la cérémonie de clôture du festival de la danse contemporaine, 5e du nom, est revenu à la compagnie « Prosxima Dance » de Grèce. La troisième distinction a été remise à la compagnie Nacera Belaza. Quant au prix du jury, il a été attribué au spectacle « Arts of movements » de Billy Cowie de la Grande-Bretagne. Ensuite, il a été présenté au nombreux public, les travaux des trois résidences artistiques internationales, qui se sont déroulées dans le cadre de ce festival, tenu du 10 au 21 novembre au profit d'une cinquantaine de danseurs algériens. Pour rappel, la troupe chinoise « Le Beijing dance theater » est la première compagnie de danse contemporaine créée en Chine. Cette jeune compagnie se compose de danseurs professionnels à une solide formation classique et une technique irréprochable. Ce qui lui permet de développer un large répertoire, fusionnant tous les éléments de la culture chinoise, du ballet classique à la danse moderne. La Beijing Theater vise à participer activement à l'évolution de la danse en Chine et à faire connaître aussi la création chorégraphique de la Chine moderne sur la scène internationale. La compagnie a collaboré avec de nombreux dramaturges de renommée internationale, des musiciens et des concepteurs. Les œuvres de cette troupe ont capté l'attention mondiale.
Une belle traversée des « passerelles »
Placé sous le signe de « Passerelles », le 5e festival culturel international de danse contemporaine s'est déroulé au TNA et au palais de la culture Moufdi-Zakaria, du 15 au 22 novembre, avec la participation des compagnies et des personnalités venues de 24 pays aux côté des compagnies nationales. Pour rappel, des conférences et des résidences de danse ont été organisées au profit des jeunes danseurs Algériens. La Chine est l'invité d'honneur de cette édition. La cérémonie de clôture du 5e festival culturel international de danse contemporaine a eu lieu dans le somptueux espace du Théâtre national algérien Mahieddine-Bachetarzi, dans une ambiance festive rehaussée par le passage de la troupe « Aniko ballet » d'Ukraine. L'ensemble est dirigé d'une main de maître par le célèbre chorégraphe Aniko Rekhviashvili. Cette troupe a exécuté des chorégraphies qui n'ont pas laissé le public indifférent. Mieux encore, l'enthousiasme est monté d'un cran. Aniko Rekhviashvili contribue, avec les autres danseurs, par ses merveilleuses aptitudes, à faire aimer cet art à d'autres sensibilités. D'une souplesse physique peu comparable, notamment dans l'élancement du corps et l'inertie du mouvement, les danseurs de la troupe « Aniko ballet » ont brillé d'agilité, consommant la quasi-totalité du temps de leur prestation dans le mouvement et la grâce avec une utilisation intelligente des mouvements. Le jeu entre les danseurs est souligné par d'éloquentes bribes de mise en scène. On y succombe avec bonheur et l'on tremble d'émotion lorsque, côte à côte, épaule contre épaule, les danseurs, dirigés par le célèbre chorégraphe Aniko Rekhviashvili, portés par un orchestre en osmose, semblent voler vers la salle en tenant en haleine le public.
L'Ukraine dans la grâce d'Aniko ballet
A l'évidence, le partage est complet et les moments offerts par cette danse sont gracieux, radieux et accomplis. Aniko ballet est la première et l'unique compagnie de danse contemporaine professionnelle ukrainienne. Elle a été créée en 1997. C'est une société privée qui fonctionne sur le seul soutien découlant des activités de concert. La société est dirigée par le directeur artistique et chorégraphe, artiste émérite de l'Ukraine, Aniko Rekhviashvili. En tant que personnalité créative, Aniko rejoint, en 1995, des danseurs indépendants dans un groupe à la réalisation de ses intentions créatives. La société éclate impétueusement dans la ville culturelle de l'Ukraine. Depuis ses débuts, les performances en solo de l'entreprise ont toujours connu un grand succès national. Peu importe l'endroit, Aniko ballet acquiert une notoriété internationale. En 1997 et en 1999, l'entreprise remporte le prix national « Roue de la fortune » ; une récompense attribuée aux artistes qui contribuent activement dans le développement de l'art de la chorégraphie ukrainienne contemporaine. En tant que jeune entreprise, Aniko ballet a fait des apparitions en Russie, Bielorussie, Georgie, Canada, Grande-Bretagne, Estonie et Algérie. Interrogé à la fin du spectacle, sur leur participation à ce festival, les lauréats diront à l'unisson : « Nous tenons, tout d'abord, à féliciter les organisateurs pour les bonnes conditions que nous avons eues à ce festival. Nous saluons aussi les efforts déployés par tout le monde, notamment les pouvoirs publics pour promouvoir la tenue de ce genre de manifestations. Ce festival a permis d'encourager les expériences d'avant-garde et les recherches dans le domaine de la danse. D'autre part, cette manifestation a développé l'émulation créatrice et a permis aux gens de la profession de se rencontrer et d'échanger leurs expériences. »
Les jeunes danseurs, une richesse Il convient de savoir que les performances des participants diffèrent en termes de contenu et de méthode de représentation. Ce qui distingue cette édition est l'émergence d'un groupe de jeunes danseurs qui ont prouvé leur présence. Par ailleurs, le jury a rappelé les conditions de déroulement des délibérations, les qualifiant de hautement favorables. Cette édition a été encore une fois l'expression de notre riche patrimoine dans le domaine de la danse. La 6e édition sera certainement encore plus riche et plus diversifiée qui fera intervenir probablement d'autres formations venues de différents horizons, comme l'a déclaré la commissaire de ce festival, M'barka Kaddouri. Ce festival est dédié au seul langage que chacun de nous sait parler dans ce monde, le langage inhérent à nos corps et à nos âmes, la danse. De leur côté, les artistes étrangers, à l'exemple des chorégraphes Nacera Belaza (Algérie), Louisa Ghardaoui (Wallonie Bruxelles), Roxana Grinstein (Argentine), Francesc Casadesus (Espagne), Beatrice Kombé ( Côte d'Ivoire), Antar Monadel (Egypte), Christopher Morgane ( Etats- Unis d'Amérique), n'ont pas manqué d'exprimer leur agréable surprise de voir le public algérien apprécier autant leurs différentes prestations et se sont déclarés particulièrement fiers de participer à ce festival, en constante évolution qualitative, de pouvoir partager, à l'occasion, la joie des Algériens pour la qualification de l'Algérie à la Coupe du monde 2014 au Brésil. Parmi les moments forts de la manifestation, le passage de la troupe « Phoenicia Zenobia » de Syrie, véritable hymne à la paix. Pour sa part, la commissaire du 5e festival culturel international de danse contemporaine, Mme M'barka Kaddouri, qualifie ce festival de réussite, se félicitant de la présence en force d'un public fidèle et passionné. Pour elle, ce festival est le fruit d'un travail de longue haleine. Elle a aussi salué le bon déroulement des spectacles grâce, assurément, au talent des formations de renommée internationale présentes chaque soir sur la scène.


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