Dans le cadre du printemps de la chanson chaâbi initié par l'Etablissement arts et culture, la salle Ibn Khaldoun à Alger a abrité lundi dernier un concert de la chanson chaâbi animé par Rédha Doumaz, Djamel Chaïb, Abdelkader Chercham et Abderrahmane El Qobbi. L'orchestre est dirigé par El Hadi El Anka. Ces artistes ont gratifié le public d'une soirée agréable qui rappelle les prestations magistrales du maître Hadj M'hamed El Anka. Le chanteur Rédha Doumaz à entamé la soirée avec du medh, pour ensuite enchaîner avec d'autres chansons qui suscitent de la nostalgie. Suit Djamel Chaïb, qui a interprété entre autres, « Lahmam liwalftou mcha aâlia » dans le style El Anka. Il cède la scène à Abdelkader Chercham (un élève d'El Anka). Ce dernier, à l'instar de ses prédécesseurs, a subjugué le public notamment avec « El Harraz » et « Manaâref loukan naâraf... manaâcheqch rani sgheyer ». Des chansons qui se savourent dans la sérénité pour pouvoir mieux les apprécier. La soirée s'est achevée avec Abderrahmane El Qobbi qui commence avec une qacida du genre medh, marquée par des changements de rythmes qui transportent les spectateurs comme dans un rêve, d'un air à l'autre, sans marquer la moindre coupure. Aussi, dans une autre chanson, il use d'une procédure rythmique qui consiste à déplacer et à prolonger un ton faible pour ensuite passer à un ton fort. El Qobbi termine avec “Abqaw aâlakhir”, annonçant ainsi la fin du concert.